Air Sénégal est devenu anxiogène. Elle est devenue, une boîte aux problèmes non seulement récurrents, mais qui souffre d’un dysfonctionnement têtu d’ordre organisationnel.
TRIBUNE – Le régime de Macky Sall, à sa décharge, a fait le job, en dégageant une vision prospective de souveraineté aérienne, en dotant notre pays d’un pavillon national, là où des compagnies sœurs : Air Gabon, Air Ivoire, étaient en piste depuis la disparition de la compagnie multinationale Air Afrique.
Une décision politique, économique, qui se comprend d’autant qu’une compagnie aérienne nationale, est aussi considérée comme les béquilles du tourisme à l’instar de tous les pays qui vendent leur destination. Et pour la bonne cause, le régime précédent, n’a pas lésiné sur les moyens, en achetant des aéronefs de dernière génération, assortis de commodités, bref, de quoi faire rêver en plein ciel. Sauf, que les orientations de la compagnie, son management contesté et surtout son personnel, pas toujours aux postes qu’il faut, semble mal tenir le gouvernail.
Air Sénégal, aujourd’hui, donne l’impression d’un jeu vidéo d’enfants et dans la réalité, un gros investissement à fonds perdus.
Avec la kyrielle de zigzag, de complaintes d’un management hasardeux, Air Sénégal, a aujourd’hui beaucoup de mal à relever le défi.
Un changement de paradigmes, s’impose sur toute la chaîne de valeurs, sinon sans se substituer aux oiseaux du ciel, dangereux pour la navigation, l’annonce du danger, ne saurait tarder de clignoter : « attachez vos centures, atterrissage imminent ».
Elng
Maderpost