Wave poursuit son expansion et dévoile ses chiffres. Sa directrice Afrique de l’Ouest annonce 12 milliards de transactions au Sénégal en 2022 via son application. Coura Sène a livré dans Africa business la diversification de ses produits, rapporte Bés Bi.
DIGITAL FINANCE – « Le Sénégal vit la révolution de l’argent mobile ». C’est la déclaration de Coura Sène, directrice de l’Afrique de l’Ouest de la startup américaine Wave, dans une interview avec African business.
Selon elle, depuis le démarrage de leurs activités en février 2018 au Sénégal : « Wave emploie aujourd’hui 850 personnes au Sénégal, avec un réseau de 13.000 agents. Tout cela nous l’avons construit en cinq ans. En 2022, l’application a enregistré 12 milliards de transactions au Sénégal ».
D’après Coura Sène, l’arrivée de l’application sur le marché a permis de développer significativement les transactions de mobile money car l’offre est basée sur « des services financiers mobiles abordables, adaptés aux besoins des particuliers et des entreprises ». Mme Sène d’ajouter : « aujourd’hui, au moins 75% des adultes sénégalais ont un compte Wave qu’ils utilisent quotidiennement ou mensuellement, soit un peu plus de six millions d’utilisateurs. Nous avons bonifié la concurrence qui a baissé ses prix de transactions et revu son interface. Dans les six pays où nous sommes présents, nous comptabilisons plus de deux millions d’utilisateurs. Ces chiffres ne cessent d’augmenter ».
Le concurrent « number one » d’Orange money compte diversifier ses produits financiers sur le marché. « Nous souhaitons également nous développer dans le secteur des transports. Les clients pourront bientôt payer leurs billets Ter via Wave, par exemple. Je pense que le paiement mobile a un rôle essentiel à jouer dans la mobilité urbaine, l’un des enjeux majeurs de Dakar. Nous voulons dynamiser le marché africain en digitalisant au maximum les paiements », se projette la directrice Afrique de l’Ouest, qui ajoute que l’application Wave souhaite aller vers d’autres offres de produits financiers qui ne sont pas accessibles aux non bancarisés comme l’épargne ou l’accès au crédit, lit-on dans les colonnes de Bés Bi.
Maderpost / Mamadou Ba