Tant que je serais président du Gabon, il n’y aura jamais de démocratie ». Vert de rage, Omar Bongo pestait dans le micro d’un journaliste. Comme Senghor, qui avait compris qu’il y a une fin à tout, son départ le 1er janvier 1981 en atteste, Diouf a appris sous les poussées de Wade et des partis de gauche, qu’il y a un début à tout. Il a fait avec. Se mouvant dans la réalité politique de l’époque, et s’inscrivant inéluctablement dans la voie du changement sans la continuité. Ce n’était ni donné, ni gagné. La preuve, Wade n’en fera qu’une bouchée. Wade n’apprendra pas la leçon. Le défaut de sagesse passé par là, saoulait la maison libérale de certitudes bon marché. Que ne dit-on pas à un président, quand on est jouisseur des ors de la République ? L’homme politique, certainement le plus adulé dans son pays, l’apprendra á ses dépens. Cerise sur le gâteau de la pâtisserie de son successeur, son fils Karim, fera un séjour dans l’hôtel zéro Etoile de Rebeuss. Allez savoir pourquoi les leaders africains se cramponnent à la présidence. Voilà que le thermomètre politique oscille, à nouveau, dans tous les sens, charriant des discours malveillants, à des lieux de la real politique sacrifiée sur l’autel des vanités. Fini la fiction, le rapport de force théorise un charivari sans précèdent. L’antagonisme haineux est supporté par des Sénégalais divisés, qui ont envie de se taper dessus, pour certainement se faire une idée du chaos et regretter, sûrement par la suite, leur bien le plus précieux, la paix. Nous sommes avertis. Charles FAYE]]>
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