Les raisons du report sine die de la visite de l’opposant et député Ousmane Sonko à l’Office national de l’assainissement du Sénégal (ONAS) sont à chercher dans les indications données mercredi par l’ancien député et chef de cabinet du Président Macky Sall et désormais pourfendeur de ce dernier, Moustapha Diakhaté, confirmés par un membre de la mouvance de la présidence.
INONDATIONS – Les règles et procédures de la République ont été convoquées pour faire revenir le directeur général de l’ONAS sur sa parole et appeler le député Ousmane Sonko pour décommander la visite annoncée par le leader de Pastef le même mercredi sur sa page Facebook.
Comme l’a dit auparavant Moustapha Diakhaté, Sonko est un député et l’interlocuteur du gouvernement, c’est le parlement. Il ne peut par conséquent aller à la rencontre du directeur général de l’ONAS, nous dit le membre de la mouvance présidentielle. “Son interlocuteur est le ministre”, précise la source.
On se gardera de tout commentaire, comprenant on ne peut mieux pourquoi et comment rien ne fonctionne comme il faut, au point que le Président Sall réclame un rapport sur les centaines de milliards engloutis par le Plan décennal de lutte contre les inondations que les députés auraient dû pourtant à la lettre à travers les lois de règlement. Mais bon, ainsi marche notre République !
Bref, il faut savoir que le directeur général de l’ONAS “exécute une partie d’une lettre de politique sectorielle dont le responsable est le ministre de tutelle qui a présenté les projets et programmes y relatifs devant les députés pour en obtenir le financement, lors du vote du budget”.
Il faut donc par conséquent rester “conformes aux règles de gouvernance publique”.
S’il est admis un “domaine de définition entre le gouvernement et l’administration”, il faut concevoir que L’ONAS faisant partie de l’administration, est “un outil technique qui ne saurait prendre des positions politiques publiques”. “Seul le ministre est responsable politique.”
Pour ne pas avoir compris ceci, Lansana Gagny Sakho que des voix tapies dans les arcanes de la présidence disent sur siège éjectable, peut compter ses jours et préparer ses bagages pour un autre poste si ce n’est carrément pour sortir de l’administration Sall, en dépit de ses compétences et de son bagout. Tout le mal que le lui souhaite Maderpost est de croire en l’Eternel et savoir que son heure de gloire sonnera.
Enfn, puisqu’il s’agit de politique, Pourquoi diable offrir une tribune à “un député qui n’a jamais respecté l’institution parlementaire au moment où l’Assemblée s’est officiellement saisie de cette question ?” relève une bête politique qui requiert l’anonymat. Tout est dit !
Maderpost