Environ 1500 enfants vivant avec le VIH/Sida ont été mis sous traitement grâce à un projet de la lutte contre le VIH/Sida et les Infections sexuellement transmissibles (IST), a appris l’APS du ministère de la Santé et de l’Action sociale.
MINISTERE – ”A peu près 1500 enfants ont été pris en charge au cours de ce projet (…) ces enfants ont tous reçu le traitement anti rétroviral (ARV)’’, a expliqué Ndeye Binta Ndiaye du Bureau de prise en charge de la division de la lutte contre le Sida et les IST au Ministère de la Santé et de l’Action sociale.
Elle prenait part à l’atelier de partage des résultats du projet intitulé ‘’Renforcement de la prise en charge décentralisée des enfants vivant avec le VIH (EnPrise) 3’’ en présence de divers acteurs.
‘’Le projet s’est déroulé dans neuf régions du Sénégal. Il nous a permis d’améliorer la prise en charge des enfants infectés qui vivent avec le VIH’’, a expliqué le médecin.
‘’Dans le cadre du projet, nous avons impliqué tous les acteurs dans la prise en charge des enfants. Nous avons pu accompagner dans la prise en charge psychosocial ces enfants des neuf régions du Sénégal’’, a poursuivi Ndeye Binta N diaye.
La responsable du Bureau de prise en charge de la division de la lutte contre le Sida et les IST a aussi évoqué le problème du dépistage qu’elle juge ‘’essentiel chez l’enfant’’.
‘’Le dépistage est un problème qui se pose. Au Sénégal, on est à 43% d’enfants dépistés par rapport à la cible’’, a fait remarquer Ndeye Binta Ndiaye.
‘’Chaque année, l’ONUSIDA publie le nombre d’enfants vivant avec le VIH au Sénégal. C’est moins de la moitié de ces enfants-là, qui ont été dépistés. Il y a un retard dans le dépistage des enfants. Souvent des signes de la charge virale sont détectés chez cette couche juvénile lors des consultations de routine dans les structures de santé’’, a t-elle encore signalé.
‘’Si les enfants sont dépistés précocement, s’ils sont pris en charge très tôt, ils ne développeront aucun signe de la maladie’’, a-t-elle assuré.
La responsable du Bureau de prise en charge de la division de la lutte contre le Sida et les IST s’est par ailleurs félicité de la ‘’réduction du taux de l’échec thérapeutique’’.
‘’On était à 64% de réduction d’échec thérapeutique. Maintenant nous sommes en deçà de ce taux parce que plus de 80% du taux sont un succès’’, a salué Mme Ndiaye.
Selon elle, ”le défi actuel c’est d’aller chercher les enfants et de les mettre sous traitement (…) parce que lorsqu’ils sont mis sous traitement, ils sont en bonne santé”.
Maderpost / Aps