Outiller les pays africains pour diagnostiquer et détecter précocement les éventuels cas de la variole du singe pour pouvoir traiter, contrôler et éviter la propagation de cette maladie a été l’objectif visé par l’Institut Pasteur en partenariat avec l’Oms et le ministère de la Santé et de l’action du Sénégal. Ils se sont réunis ce lundi en atelier avec la participation de 17 pays africains pour assurer la formation des responsables directeurs de laboratoires sur le moléculaire ou Mpox communément appelé la variole du singe.
VARIOLE DU SINGE – Au total, tous les Etats membre de la CEDEAO plus le Rwanda et la Mauritanie seront capacités et les experts formés « pour assurer le diagnostic moléculaire de cette maladie et pour permettre d’assurer le suivi au cours de l’épidémie, de pouvoir faire la détection à temps et de pouvoir faire les mesures idoines durant ces trois jours de formation », a dit le directeur de la Prévention au ministère, El Hadji Mamadou Bèye.
Déclarée urgence de santé public de portée internationale depuis le 14 aout dernier par l’Oms, aucun cas de la variole du Singe n’a été détecté au Sénégal pour le moment, mais les cas suspects sont testés régulièrement pour être sûr qu’à ce stade-là on a vraiment aucun problème.
Et le directeur de Santé Public de l’Institut Pasteur de renchérir qu’en termes de diagnostic, « il y a la PCR, mais il y a aussi les tests rapides sur lesquels l’institut Pasteur travail pour mettre à la disposition des professionnels dans les milieux les plus reculés des tests qu’ils pourront utiliser pour pouvoir diagnostiquer très précocement ces cas. »
Maderpost / Emedia