En décembre 2019, un virus inconnu – fortement contagieux mais peu dangereux – de la famille des coronavirus apparaît dans le centre de la Chine et se répand rapidement dans le monde entier. La psychose s’installe principalement en occident, plongeant les économies dans une crise durable et inédite depuis la seconde guerre mondiale. En un an, la COVID-19 a tué plus de 2,2 millions de personnes et fait basculer nos sociétés dans des nouvelles formes d’autoritarisme.
CORONAVIRUS – Le 31 décembre 2019, l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) a alerté sur plusieurs cas de pneumonies dans la ville de Wuhan (Province Hubei de Chine). Mais ce virus ne ressemblait à aucun virus connu.
Le 7 janvier 2020, les autorités chinoises ont confirmé qu’il s’agissait bien d’un nouveau virus de la grande famille des coronavirus. L’épidémie liée au nouveau coronavirus SARS-CoV-2 a été appelée temporairement “2019-nCoV” puis définitivement COVID-19 (19 pour l’année d’apparition).
La famille des coronavirus provoque des infections respiratoires chez l’homme et chez l’animal qui peuvent aller du simple rhume, au Syndrome Respiratoire Aigu Sévère (SRAS) et au syndrome respiratoire du Moyen-Orient (MERS).
Coronavirus Covid-19 : données sur les cas confirmés et la mortalité
Depuis la première notification de cas de 2019-nCoV à Wuhan le 31 décembre 2019, le bilan de l’épidémie est le suivant :
Bilans sanitaires de l’épidémie de COVID-19 en Chine, aux Etats-Unis, en Europe et dans le monde. Données officielles arrondies (OMS, Santé Publique France, ECDC)
* Indicatif : il s’agit des décès / cas confirmés notés ici. Données du 19 août 2021
Zone géographique |
Cas confirmés |
Morts |
Taux de mortalité* |
Chine |
94 500 |
4 636 |
4.9 % |
Etats-Unis |
38 072 656 |
641 346 |
1.7 % |
Brésil |
20 458 221 |
571 703 |
2.8 % |
Monde |
210 067 634 |
4 404 470 |
2.1 % |
Italie |
4 456 765 |
128 579 |
2.9 % |
Allemagne |
3 846 186 |
92 428 |
2.4 % |
Espagne |
4 745 558 |
82 883 |
1.7 % |
France |
6 533 383 |
112 976 |
1.7 % |
Grande-Bretagne |
6 355 887 |
131 260 |
2.1 % |
Europe |
53 698 604 |
1 154 722 |
2.2 % |
Bilans sanitaires de l’épidémie de COVID-19 en Chine, aux Etats-Unis, en Europe et dans le monde. Données officielles arrondies (OMS, Santé Publique France, ECDC)
* Indicatif : il s’agit des décès / cas confirmés notés ici. Données du 19 août 2021
25 janvier 2020 : la Chine met en quarantaine 59 millions de personnes
Le 25 janvier 2020, la Chine prenait une mesure inédite dans l’histoire de l’humanité en confinant les 59 millions d’habitants de la province du Hubei, après avoir confiné Wuhan (11 millions d’habitants), Huanggang (7,5 millions) et Ezhou (1 million) le 23 janvier.
Cela s’est traduit par la fermeture des aéroports, gares ferroviaires et routières, voies fluviales, autoroutes… Toutes les voies de communication vers l’extérieur sont filtrées par l’armée.
Une mesure qui vise à
“contenir efficacement le rythme de la propagation de l’épidémie” afin de sauver des vies, expliquait le centre de commandement mis en place contre le virus à Wuhan, selon la chaîne de télévision publique CCTV.
“Les habitants ne doivent pas quitter Wuhan sans raison spécifique”, annonçait de son côté le Quartier général chargé de la lutte contre l’épidémie au niveau municipal.
D’après nos informations, sur place, les gens restaient chez eux et suivaient les instructions sans trop céder à la panique.
https://youtu.be/egQJDzG56zw
Le 16 février 2020, les autorités de la province chinoise du Hubei, ont renforcé cette quarantaine en limitant strictement la circulation des transports et des personnes pour endiguer la propagation du virus.
Cela s’est traduit par le
confinement et le contrôle total de la population : tous les transports, hors services d’urgence et transports en commun, étaient suspendus, la température de tous les clients des commerces et personnes qui quittaient leur domicile était vérifiée. Et lorsqu’un cas de contamination était diagnostiqué, une quarantaine obligatoire de 14 jours était imposée à celui-ci et tous les habitants environnants.
Dans les autres grandes agglomérations du pays, les autorités annonçaient la mise en place de mesures de dépistage du virus et de désinfection.
https://youtu.be/9w7Lv8n5Bbc
La Chine a pris des mesures spectaculaires et coercitives avec l’envoi de milliers de médecins (y compris militaires) à Wuhan et la construction en quelques semaines de plus d’une dizaine d’hôpitaux spécialisés dans l’accueil des malades infectés par le coronavirus.
https://youtu.be/ntZqKVOteyg
Début février 2020, Kei, notre correspondant en Chine à Shangaï, nous indiquait que les masques étaient en rupture de stock, les magasins, les pharmacies avaient été dévalisés par les habitants qui se cloitraient chez eux et ont annulé les festivités du nouvel an.
En outre, dans la capitale et les grandes villes, “
les écoles restent fermées jusqu’à nouvel ordre et il est aussi conseillé aux entreprises de faire de même“.
Début mars 2020, Kei nous précisait que les écoles étaient toujours fermées dans les grandes villes, mais que les entreprises commençaient à reprendre petit à petit leur activité alors que l’épidémie semblait de plus en plus maîtrisée.
Le 25 mars 2020, après 2 mois de lutte réussie contre le virus, la Chine levait enfin la mise en quarantaine drastique instaurée dans la province du Hubei, mais le confinement à Wuhan n’était levé que le 8 avril, après 75 jours (soit 2 mois et demi).
Pourquoi la Chine a réussi à contrôler l’épidémie de coronavirus ?
https://youtu.be/cfJ8iBFbrOQ
L’une des mesures essentielles de la Chine a été de stopper tous les déplacements et une grande partie des activités.
La Chine rejette les critiques occidentales dans la gestion de la crise
Dans un
message du porte-parole de l’ambassade de Chine en France, celui-ci dénonce “
des accusations gratuites et malveillantes. Certains se sont délectés avec un malin plaisir des insuffisances et des erreurs commises par les Autorités chinoises au début de l’épidémie, les imputant au ‘caractère totalitaire du régime chinois’.”
De plus, l’Occident critique les révocations de fonctionnaires prononcées par les autorités chinoises mais “
après l’ouragan Katrina de 2005, les incendies en Californie ou les feux de forêt en Australie de 2019, qui donc, parmi les hommes politiques ou les responsables de ces pays, a été poursuivi ou limogé ? Rien de tout cela n’a troublé les vacances du président américain, ni celles du Premier ministre australien.” rappelle le porte-parole.
La Chine a-t-elle caché ses morts ?
La polémique enfle autour du nombre réel de morts en Chine. C’est principalement le nombre d’urnes funéraires qui ont été distribuées juste avant la fête des morts (5 avril) dans la région de Wuhan, qui pose problème. Selon des estimations basées sur le nombre de camions qui ont desservi les 8 crématoriums de la région, il y aurait au bas mot 40 000 morts.
Pour Marie Holzman, présidente de Solidarité Chine, c’est même
60 000 morts qui sont évoqués par la diaspora.
En outre, la Chine n’a eu officiellement que 2 décès depuis le 17 avril 2020, ce qui est plus que troublant alors que les vagues successives balayent des vies dans tous les pays du monde.
Le virus se propage dans le monde engendrant une pandémie
Profitant de la mondialisation des échanges et des déplacements, il n’a fallu que quelques dizaines de jours pour que le coronavirus soit détecté hors de Chine. Le premier décès hors de Chine a été confirmé le 2 février aux Philippines.
Fin mars, près de 200 pays étaient touchés par le Covid-19, 214 en octobre 2020. Seuls une petite trentaine de régions autonomes ou pays – la quasi totalité sont des îles – n’enregistre aucun cas de COVID-19.
La France : premier pays européen infecté par le Coronavirus
La France a été le premier pays européen a avoir été contaminé par le virus suite à des retours de voyageurs de Chine.
Contrairement à d’autres pays, le gouvernement français s’est montré au début de l’épidémie très rassurant, voire inconscient : «
Le risque d’importation depuis Wuhan est quasi nul, le risque de propagation du coronavirus dans la population est très faible » déclarait le 24 janvier la Ministre de la santé A. Buzyn.
Il n’est donc pas étonnant que les contrôles aux aéroports français étaient inexistants jusqu’au dimanche 26 janvier où une équipe médicale a été timidement mise en place à l’aéroport de Roissy-Charles-de-Gaulle pour prendre en charge les cas suspects mais sans contrôle systématique.
Le confinement est-il efficace ?
Oui selon une
analyse de l’Institut Pasteur qui
“montre que le confinement a eu un impact conséquent sur la transmission de SARS-CoV-2, en entraînant une réduction de 84 % du nombre de reproduction de SARS-CoV-2. En effet, le nombre moyen de personnes infectées par un cas, le nombre R0, est passé de 3,3 à 0,5 pendant le confinement. Cela a conduit à une réduction du nombre journalier d’admissions en réanimation de 700 en fin mars à 200 en mi-avril.”
La France face à un manque grave de moyens médicaux
Depuis des années les soignants dénonçaient un manque de moyens (humain et matériel) dans les structures médicales.
Le COVID-19 va le démontrer de manière éclatante.
Pendant plusieurs semaines, le gouvernement a été dans l’incapacité de fournir suffisamment de masques au personnel soignant et encore moins aux travailleurs au contact de la population (caissières, livreurs, forces de l’ordre…)
Pire, avec une certaine mauvaise foi, le gouvernement les a déconseillé pour la population jusqu’à début avril et même interdit aux forces de l’ordre contrairement à l’avis des médecins ! Retournement de situation après le déconfinement : les masques sont devenus obligatoires quasiment partout en France.
Autre témoin d’une carence de notre système de soins, le 18 mars, les Hôpitaux de Paris (AP-HP) étaient obligés de lancer une collecte de fonds de 20 000 euro sur Facebook (honorée en quelques heures) pour mieux traiter les patients touchés par le coronavirus.
C’est pourquoi, le collectif C 19, qui regroupe 600 médecins, a déposé plainte contre Agnès Buzyn, ancienne ministre de la Santé, et le Premier ministre Édouard Philippe pour ne pas avoir pas pris les mesures nécessaires face au Covid-19, alors même qu’ils connaissaient les dangers de cette épidémie.
Le 25 mars, 13 syndicats de médecins lancent un appel à Macron : «
Dans un contexte d’état d’urgence sanitaire, les réponses apportées ne sont pas à la hauteur de la gravité des enjeux, malgré notre alerte depuis plusieurs semaines. La protection de nos professionnels n’est pas assurée. Celle de nos concitoyens non plus », regrettent les signataires de ce courrier (
Le Généralist).
Sans surprise, de 20 à 30 % des soignants au contact de malades atteints du coronavirus seraient également infectés par le COVID-19 (
Dr ou Pr. Laurent Thines).
La France n’a pas été en mesure de tester suffisamment de personnes, ce qui a favorisé significativement la propagation du virus. Au 23 mars, 5 000 tests étaient réalisés quotidiennement contre 70 000 en Allemagne.
Enfin, il a fallu attendre le 4 mai 2020 pour que le grand public puisse enfin acheter librement des masques !
Chronologie de la pandémie de COVID-19 dans le monde
Le mastodonte Indien confine toute sa population
Le 25 mars 2020, le confinement total de la population indienne est instauré pour 21 jours. Ce sont près de 1,3 milliard de personnes qui sont privées de tous déplacements mais aussi de toute activité économique. Seuls les biens de grande consommation continueront d’être produits.
A l’annonce de ce confinement total, la panique s’est emparée des habitants qui dévalisent les magasins alimentaires.
Vivian, notre correspondant sur place nous explique : “
le travail n’est pas autorisé sauf pour les urgences, les départements d’électricité / eau et les biens de grande consommation. Les supermarchés restent ouverts. C’est un désastre économique total en perspective.” Il ajoute : “
pour les pauvres – pas de solution pour eux. Ils n’ont pas droit de bouger ni travailler mais ils n’ont pas de quoi a manger – ce sont des travailleurs journaliers.”
Pourquoi ce nouveau coronavirus fait-il peur ?
Si le
taux de mortalité (environ 5 %) reste faible par rapport aux deux autres coronavirus (SRAS et MERS), il est 10 fois supérieur à celui de la grippe (influenzae virus) saisonnière (0,3 %), “
ce qui correspond au chiffre de la Grippe Espagnole (en fait d’origine nord américaine) et qui a fait bien plus de décès que la Grande Guerre en 6 mois. D’où la « nervosité » du gouvernement et des décideurs : développement économique (priorité des priorités en Chine) et éviter l’instabilité sociale (chômage !…). Du temps du SRAS, le Président de Singapour avait déclaré : « Nous risquons de mourir économiquement plutôt que de mourir biologiquement »” précisait le Dr Guillaume Zagury, médecin référent officiel au consulat de France à Shangaï, dès fin janvier 2020.
Le 13 avril, le Directeur général de l’Organisation mondiale de la santé, Tedros Adhanom Ghebreyesus, confirmait, d’après les données recueillies dans plusieurs pays
“que le Covid-19 se répand rapidement” et qu’il “est mortel: 10 fois plus que le virus responsable de la pandémie de grippe de 2009“.
En outre, le COVID-19 entraîne de très nombreuses hospitalisations qui saturent littéralement les services de soins, ce qui compromet également les autres soins urgents en cours tout en affectant les soignants.
“
Le principal problème est la période durant laquelle un individu est infecté mais ne montre aucun symptôme.” s’inquiète le professeur Gabriel Leung, de l’Université de Hong Kong.
Dans une
interview donnée au Guardian, le 11 février 2020, il craint que le virus contamine de 60 à 80 % de la population mondiale si l’épidémie n’est pas contrôlée. D’autant plus
qu’une personne infectée mais asymptomatique est aussi contagieuse qu’une personne infectée et malade.
L’épidémiologiste Marc Lipsitch, de l’université américaine de Harvard a fourni (
article du 24 février de The Atlantic) une évaluation comparable : dans l’année 2020, entre 40 à 70 % de la
population mondiale devrait être infectée par le COVID-19, tout simplement parce que l’épidémie ”
ne sera finalement pas maîtrisée “.
Heureusement, “
il est probable que beaucoup souffriront d’une maladie bénigne ou seront asymptomatiques “, rassure le chercheur. Toutefois, si l’on considère un taux de mortalité bas de 1 %, ce
coronavirus pourrait donc potentiellement tuer entre 30 et 53 millions de personnes.
Début mars 2020, des chercheurs de l’Australian National University ont établi
sept scénarios possibles concernant l’évolution de l’épidémie de COVID-19 dans le monde.
«
Même dans le meilleur des cas, avec une faible sévérité du virus, les retombées économiques seront énormes et les pays devront travailler ensemble pour limiter les dégâts le plus possible », a averti le professeur Warwick McKibbin, auteur de l’étude, qui avait déjà analysé les effets du SARS en 2002-2003 et des épidémies de grippe en 2006.
En effet, le modèle le plus optimiste fait état de 15 millions de morts et d’une baisse du PIB mondial de 2 400 milliards de dollars durant la première année de l’épidémie, soit d’ici à décembre 2020. Ce scénario est basé sur la grippe de Hong Kong, une pandémie qui aurait tué environ un million de personnes entre 1968 et 1969 (dont 31 000 en France).
Dans le pire scénario, le COVID-19 serait particulièrement agressif, contaminant 30 % de la population mondiale et tuant entre 0,9 et 3 % des infectés, ce qui tuerait environ 68 millions de personnes et diminuerait le PIB mondial de 9 170 milliards de dollars.
Finalement, ces scénarios catastrophes sur la mortalité ne se sont pas réalisés puisque la COVID-19 a
“seulement” tué 2,2 millions de personnes en un an (mars 2020 – mars 2021), la très grande majorité étant déjà atteinte de problèmes de santé chronique, vieillissante et/ou parce qu’elle n’a pas pu bénéficier de traitements pourtant disponibles, mais rapidement interdits par les gouvernements pour favoriser la
“vaccination”.
Le Covid-19 engendre une récession économique historique
Après la Chine, c’est en Europe que les moyens de production s’arrêtent les uns après les autres.
Les bourses européennes se sont effondrées malgré tous les mécanismes de sauvetage mis en place, sans toutefois engendrer de krach boursier. Mi-août 2021, les bourses européennes se portaient le mieux du monde avec des records de capitalisation.
Mercredi 18 mars 2020, la Banque centrale européenne a annoncé un plan d'”
urgence” de 750 milliards d’euros qui permettra de racheter des dettes publiques et privées pour tenter de contenir les répercussions sur l’économie de la pandémie de coronavirus.
Le 24 mars, “
L’industrie pétrolière est confrontée à une baisse sans précédent de la demande en raison des mesures mondiales contre COVID-19. Bien qu’il soit trop tôt pour évaluer correctement l’impact, les premières indications suggèrent une baisse de 20 % de la demande.” indique Arij van Berkel, directeur de Lux Research.
A titre de comparaison, durant la récession qui a suivi le second choc pétrolier, la demande n’avait baissé que de 5 %.
Aux Etats-Unis, le confinement d’une partie de la population et des activités entraîne une explosion des demandes de chômage : + 16,7 millions depuis le 15 mars alors que le taux de chômage était au plus bas depuis 50 ans. Pour y répondre, le Sénat a approuvé un plan d’aide record de 2 000 milliards de dollars. pour les plus bas salaires.
L’activité du secteur privé dans la zone euro a chuté en mars à son plus bas niveau historique, selon une estimation de l’indice PMI composite publiée par le cabinet Markit.
Enfin, le 10 avril 2020, la directrice générale du FMI a déclaré à l’AFP que cette crise sanitaire devrait s’accompagner de la
pire crise économique depuis la Grande Dépression de 1929.
Le tourisme international s’est effondré
Selon les estimations de l’Organisation mondiale du tourisme (OMT) du 28 janvier 2021, l’année 2020 aura été, sans surprise,
la pire année de l’histoire du tourisme avec un milliard d’arrivées internationales en moins, ce qui représente une chute de 74 % !. En guise de comparaison, la crise économique mondiale de 2009 s’était traduite par une baisse de 4 %.
D’après le dernier numéro du Baromètre OMT du tourisme mondial, cette mise à l’arrêt des voyages internationaux représente une perte de recettes d’exportation estimée à 1 300 milliards d’USD – plus de 11 fois la perte enregistrée pendant la crise économique mondiale de 2009. La crise menace de 100 à 120 millions d’emplois directs dans le tourisme, dont beaucoup dans de petites et moyennes entreprises.
Le coronavirus : une bouffée d’air frais pour l’environnement et les animaux
Bonne nouvelle : la qualité de l’air s’améliore en
Chine et en
Europe, tandis que pour la première fois, les
émissions de carbone au niveau mondial vont enfin diminuer !
En outre, les
animaux réinvestissent des zones jusqu’alors très fréquentées par les Hommes.
On
entend de nouveau les oiseaux dans les grandes villes alors que le bruit incessant de la circulation routière a quasiment disparu.
Le ciel est enfin dépourvu des
trainées de condensation laissées par les avions qui, pour la plupart, restent cloués au sol.
Quelle est l’origine de ce nouveau virus ?
Le 2 mars 2019, un an avant la pandémie, des scientifiques chinois, de l’Institut de virologie de Wuhan et de l’Académie des sciences chinoise basée à Pékin, alertaient sur
le risque d’une épidémie liée aux chauves-souris dans la revue internationale Viruses : “
Il est généralement acquis que les coronavirus portés par les chauves-souris vont réémerger et causer la prochaine flambée épidémique. A cet égard, la Chine est une probable zone à risque. Le défi consiste à savoir où et quand, de façon que nous puissions faire de notre mieux pour prévenir de tels foyers de maladie.“.
Comme la plupart des virus capables d’engendrer des pandémies mortelles, ils trouvent leur origine dans les élevages et/ou la promiscuité avec certains animaux, même si cela reste encore une hypothèse pour cette épidémie. Cela dit, la quasi-totalité des cas confirmés de contamination ont un lien direct ou indirect avec les marché d’animaux morts et vivants de Wuhan.
“Il n’est actuellement pas possible d’être certain de l’origine animale du SRAS-CoV-2, mais il est à noter que des animaux vivants, notamment les civettes, renards, visons et chiens viverrins, tous sensibles aux sarbécovirus, étaient en vente sur les marchés de Wuhan, y compris le marché de Huanan (identifié comme épicentre de l’épidémie à Wuhan) tout au long de 2019.
“Beaucoup de ces animaux sont élevés à grande échelle pour leur fourrure, puis vendus sur des marchés aux animaux. Certaines de ces espèces d’élevage (visons américains, renards roux et chiens viverrins) ont été vendues vivantes comme nourriture par les vendeurs d’animaux de Wuhan, tout comme la faune piégée (y compris les chiens viverrins et les blaireaux), bien qu’aucune espèce de chauve-souris n’ait été à vendre.” (
The animal origin of SARS-CoV-2 ; Spyros Lytras, Wei Xia, Joseph Hughes, Xiaowei Jiang, David L. Robertson – Published Online17 Aug 2021 DOI: 10.1126/science.abh0117).
Cela suggère que des animaux hôtes, commercialisés sur ce marché, auraient servi d’intermédiaires pour la transmission du SRAS-CoV-2 envers les humains.
Autre animal réservoir possible : le
pangolin, ce petit mammifère menacé d’extinction à cause du braconnage et du trafic dont il fait l’objet, notamment en Chine.
Il est toutefois difficile de remonter précisément jusqu’au foyer puisque selon un rapport de fin février 2020 de l’Académie chinoise des sciences, la transmission du coronavirus a débuté via trois voies de contamination en novembre ou début décembre 2019, avant qu’il ne profite de la concentration et de la dispersion des personnes au marché de fruits de mer de Wuhan pour se propager dans toute la région.
Par conséquent, la Chine a annoncé le dimanche 26 janvier 2020 une interdiction temporaire du commerce d’animaux sauvages. Interdiction devenue définitive le 24 février 2020 : le Haut comité de l’Assemblée nationale populaire a pris la décision d’amender la législation relative à la protection de la vie sauvage et de rendre
la consommation alimentaire d’animaux sauvages illégale en Chine.
Une arme biologique fabriquée en laboratoire ?
Une autre hypothèse, qui semble moins plausible, fait état d’une
fuite intentionnelle ou non du virus qui proviendrait du laboratoire “secret” de Wuhan, classé BSL-4 (niveau de sécurité biologique le plus élevé). Ce laboratoire travaille sur les agents pathogènes les plus dangereux du monde. Toutefois, celui-ci a démenti formellement et à plusieurs reprises toute implication dans cette pandémie.
Le 12 mars 2020, un porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères a même soupçonné sur Twitter que ce nouveau coronavirus pourrait avoir été introduit par l’armée américaine alors que les
tensions géopolitiques entre les deux pays sont de plus en plus fortes.
La virologue chinoise Li-Meng Yan qui a enquêté – sous l’égide de l’OMS – sur les activités du laboratoire de Wuhan affirme avoir des preuves sur l’implication de gouvernement chinois dans l’émergence de cette pandémie à partir d’un virus fabriqué en laboratoire à des fins politiques.
Le Parti communiste chinois aurait fabriqué cette arme biologique pour déstabiliser les pays occidentaux (
vidéo à 2h06).
Quelles sont les personnes les plus vulnérables au coronavirus ?
Petit à petit, les études et les observations cliniques permettent de déterminer les populations qui ont le plus de risque de développer des complications potentiellement graves. En voici une liste indicative, notamment basée sur l’analyse publiée dans la
revue médicale américaine Jama, suite aux cas constatés en Chine et les informations du
NHS (Grande-Bretagne) :
les personnes âgées (plus de 65 ans). En France, 87 % des personnes en réanimation le 08 février 2021 (au plus fort de la 2e vague) avaient plus de 60 ans (
Covid Tracker, données Santé Publique France) ;
les personnes atteintes de maladie respiratoire (insuffisance respiratoire, asthme, bronchopneumopathie chronique obstructive…) ;
les personnes atteintes de maladie cardio-vasculaire (insuffisance cardiaque, antécédent d’AVC ou d’infarctus…) : le risque de décès est multiplié par 4,5 et ces malades développent 10 fois plus souvent des formes graves de pneumonie (
JAMA Cardiology) ;
les personnes diabétiques, avec de l’hypertension ;
les personnes avec un cancer et/ou qui sont sous traitement (chimiothérapie / radiothérapie / immunothérapie) ;
les personnes trisomiques ;
strong>les personnes sui prennent des doses élevées de médicaments (comme les stéroïdes anabolisants et les immunosuppresseurs)
les personnes en surpoids ou obèses (70 % des cas graves de Covid-19 en France) des états qui s’accompagnent souvent de diabète et d’hypertension.
les personnes sous dialyse ou qui souffrent d’une maladie rénale sévère à long terme ;
les fumeurs chez qui le risque de “
développer une forme sévère est augmenté de 50 %, et même de 130 % pour la forme très sévère, soit quasi mortelle.” Pr Bertrand Dautzenberg, secrétaire général de l’Alliance contre le tabac, sur la base des informations publiées début mars 2020 dans le New England Journal of Medicine à partir de données chinoises ;
les personnes exposées régulièrement au virus : une
étude médicale publiée le 19 mars 2020 dans The Lancet révèle que
“La charge virale moyenne des cas graves était environ 60 fois plus élevée que celle des cas bénins, ce qui suggère qu’une charge virale plus élevée pourrait être associée à des résultats cliniques graves”.
En d’autres termes, plus nous sommes en contact avec le virus de manière continuelle et plus nous courons de risque de complications sévères ;
les
personnes exposés à la pollution atmosphérique.
Quels sont les symptômes d’une infection au coronavirus Covid-19 ?
Nous pouvons tout à fait être porteur du virus sans développer de symptômes, mais dans le pire des cas, cela peut se manifester par une pneumonie grave entraînant une défaillance organique et la mort.
https://youtu.be/5DGwOJXSxqg
Plusieurs symptômes ont été identifiés et continuent d’être découverts chez les personnes contaminées. En voici une revue non exhaustive de la littérature, par ordre de prédominance :
Symptôme |
Fièvre |
Frissons |
Toux persistante |
Perte de goût et/ou d’odorat |
Maux de tête |
Fatigue |
Maux de gorge |
Confusion soudaine (délire), en particulier chez les personnes âgées |
Éruption cutanée |
Changements dans la bouche ou la langue |
Doigts ou orteils rouges et douloureux |
Essoufflement |
Douleurs thoraciques |
Douleurs musculaires |
Voix rauque |
Diarrhée |
Sauter des repas |
Douleurs abdominales |
Nez qui coule |
Les symptômes surviennent généralement en moyenne 5 à 6 jours après l’infection, mais la plage va de 1 à 14 jours.
Combien de temps le coronavirus Covid-19 reste-t-il actif ?
Selon une
étude américaine du National Institute of Health (NIH), le Covid-19 a différentes durées de vie en fonction du support où il est en contact :
Surface ou milieu |
Durée de vie |
Aérosol
(en suspension dans l’air sous forme de particules) |
3 heures |
Cuivre |
4 heures |
Carton |
24 heures |
Plastique |
3 jours |
Acier inoxydable |
3 jours |
Ces durées de vie dépendent aussi de la température, du taux d’humidité et de la quantité de virus déposée sur les surfaces respectives.
Une
note de l’Anses du 27 mars précise que le risque d’attraper le virus via une surface contaminée reste faible. Cependant, il est préférable de nettoyer des surfaces potentiellement contaminées par exemple avec de
“l’alcool à 70°C qui est très efficace, pour désinfecter les poignées de porte, les claviers d’ordinateur ou de tablette (…) Vous pouvez utiliser des lingettes désinfectantes ou de l’essuie-tout imbibé d’alcool ménager pour désinfecter l’écran du smartphone.”
A noter : le virus peut se répandre jusqu’à 4 mètres autour d’une personne contaminée selon une étude réalisée dans un hôpital de campagne de Wuhan et publiée le 10 avril par les Centres américains de prévention et de contrôle des maladies (CDC).
Le coronavirus Covid-19 peut-il se transmettre via les aliments ?
La même
note de l’Anses du 27 mars précise qu’une intoxication est possible plutôt par inhalation (lors de la mastication d’un aliment contaminé) que par ingestion. Voici les précautions à prendre concernant les aliments que l’on achète :
“bien laver ses fruits et légumes. L’eau claire suffit, n’utilisez surtout pas de désinfectant ou de détergent comme l’eau de javel, vous risqueriez une intoxication s’il était mal rincé. L’utilisation du vinaigre blanc pour rincer ses fruits et légumes n’est pas nécessaire. Après lavage à l’eau claire, essuyer les aliments avec un essuie-tout à usage unique aide à éliminer d’éventuelles particules virales”.
Pour les légumes, le virus est détruit à partir de 70°C pendant 5 minutes (
medRxiv, 03/2020) .
“Lorsque les règles d’hygiène sont respectées dans la boulangerie (lavage de main régulier et/ou port de gants pour servir, utilisation d’un sac pour ranger le pain…), il n’y a pas de risque de transmission du virus”. Dans ce cas, chauffer son pain n’est donc pas nécessaire.
Le coronavirus Covid-19 peut-il se transmettre via l’eau potable ?
«
Il n’y a aucune preuve scientifique qui valide ce fait », a indiqué Tariq Yazarévitch, représentant officiel de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) au média Sputnik.
Information confirmée par les distributeurs d’eau potable comme Eau de Paris qui précisait le 13 mars sur son
site web :
“Non, il n’y a pas de risque de contamination de l’eau potable. L’eau de Paris est protégée contre ce virus comme elle l’est contre toute menace biologique. Eau de Paris a mis en place plusieurs étapes de traitements de l’eau, dits traitements « multibarrières ». Ces traitements permettent d’éliminer tous les virus, dont le coronavirus (…) Lors du traitement de l’eau, trois étapes s’attaquent en particulier aux virus, dont le coronavirus : l’ozonation (injection d’ozone dans l’eau), la désinfection par ultra-violets et la chloration. Le chlore préserve en plus la qualité de l’eau durant son transport. Les travaux de recherche du laboratoire d’Eau de Paris démontrent l’efficacité de ces traitements sur les virus.”
Il en est de même pour les autres distributeurs d’eau qui sont contrôlés par l’ARS.
Le coronavirus SARS-CoV-2 a-t-il déjà muté ?
Tous les virus – dont le SARS-CoV-2 – évoluent au fil du temps et leurs changements sont appelés
“mutations”. Un virus avec une ou plusieurs mutations est qualifié de
“variant” du virus original. Ainsi, ce coronavirus mute régulièrement, il a déjà connu des dizaines de milliers de mutations.
Certaines variations permettent au virus d’être plus contagieux mais pas forcément plus virulent.
La mutation actuelle qui domine largement dans le monde est très largement prédominante en Europe est le variant indien ou
“Delta” qui a été découvert le 5 octobre 2020 près de Nagpur en Inde.
Environ 95 % des cas de COVID-19 en France sont liés à ce variant responsable de la quatrième vague épidémique de Covid en France depuis le début du mois de juillet 2021.
Enfin, la vaccination massive actuelle pourrait favoriser l’émergence de variants beaucoup plus dangereux qui remplaceraient les souches originales combattues par les
“vaccins”. En effet, plus le nombre de personnes vaccinées augmente, plus l’avantage compétitif des souches résistantes s’accroît.
Le risque maximal est atteint avec un taux de vaccination de 60 %, taux que l’on observe maintenant dans de nombreux pays (Rella, S.A., Kulikova, Y.A., Dermitzakis, E.T. et al.
Rates of SARS-CoV-2 transmission and vaccination impact the fate of vaccine-resistant strains. Sci Rep 11, 15729 (2021)).
Le coronavirus est-il sensible aux saisons ?
Le lien entre la météo et le COVID-19 est compliqué. Si la météo influence l’environnement (principalement via l’hygrométrie et la température) dans lequel le coronavirus peut survivre, une
étude menée par l’Université du Texas à Austin (USA) et publiée en octobre 2020 montre que ce facteur reste marginal dans la propagation du coronavirus.
Autrement dit, qu’il fasse chaud ou froid dehors, sec ou humide, la transmission du COVID-19 d’une personne à l’autre dépend presque entièrement du comportement humain : “
l’effet du temps est faible et d’autres caractéristiques telles que la mobilité ont plus d’impact que la météo“, a déclaré Dev Niyogi qui a dirigé cette recherche. “
En termes d’importance relative, la météo est l’un des derniers paramètres.” ajoute-t-il.
Le SRAS-CoV-2 appartient à la grande famille des coronavirus où, généralement, la transmission est accrue pendant les mois plus froids et sec, et moindre pendant les mois plus chauds et plus humides. Des chercheurs américains ont voulu savoir si il en était de même pour le SRAS-CoV-2 dans une
étude publiée en février 2021 dans PLOS ONE.
En comparant les données quotidiennes de température et de cas enregistrés de COVID-19 dans 50 pays de l’hémisphère nord entre le 22 janvier et le 6 avril 2020, ils ont observé que lorsque les températures augmentaient, le taux de nouveaux cas de COVID-19 diminuait sensiblement.
Conseils à la population pour éviter d’être contaminé par le Covid-19
Les coronavirus peuvent avoir des conséquences graves chez des personnes fragiles (personnes âgées ou atteintes de maladies chroniques). Ces virus peuvent se transmettre de personne à personne par voie aérienne, au contact de sécrétions ou d’objets contaminés, particulièrement en période hivernale.
La période d’incubation du virus est comprise entre 2 et 14 jours (médiane de 5 jours). A l’heure actuelle,
aucun traitement spécifique ou vaccin n’est disponible contre ce virus. Cependant, le
Directeur Général de l’OMS a indiqué le 11 février qu’un vaccin pourrait être près dans 18 mois.
https://youtu.be/lbubSUa1EBE
L’Organisation Mondiale de la Santé et les autorités sanitaires ont émis les conseils suivants pour réduire le risque de transmission du Covid-19 :
Se laver fréquemment les mains avec une solution hydroalcoolique ou à l’eau et au savon.
Éviter les contacts proches en maintenant une distance d’au moins 1 mètre avec les autres personnes. Une personne infectée qui éternue peut éjecter le virus jusqu’à 3 mètres devant lui.
Éviter de se toucher les yeux, le nez et la bouche car les mains sont en contact avec de nombreuses surfaces qui peuvent être contaminées par le virus.
Respecter les règles d’hygiène respiratoire en se couvrant la bouche et le nez avec le pli du coude ou avec un mouchoir en cas de toux ou d’éternuement – jeter le mouchoir immédiatement après dans une poubelle fermée et se laver les mains avec une solution hydroalcoolique ou à l’eau et au savon.
Seuls les
masques de protection respiratoire individuelle (de type FFP2 ou plus) au filtrage étroit peuvent être efficaces. En effet, selon
une étude de février 2020, le Covid-19 a un diamètre compris entre 60 nm à 140 nm, or les mailles en nylon ou polyester sont au moins 170 fois plus grandes…
Le coronavirus peut-il se transmettre via les animaux ?
Selon un
avis de l’Anses publié le 11 mars 2020 :
“il n’existe aucune preuve que les animaux de compagnie et d’élevage jouent un rôle dans la propagation du virus SARS-CoV-2. Elle souligne qu’une éventuelle transmission par un aliment implique nécessairement la contamination de cet aliment par un malade ou une personne infectée par le virus, lors de sa manipulation ou de la préparation du repas.”
Pour autant, selon une étude publiée après l’avis de l’Anses dans
BioRxvid, les chats peuvent contracter le Covid-19 et même le transmettre.
Les résultats de cette étude sont à nuancer car ils sont “
basés sur des expériences de laboratoire dans lesquelles un petit nombre d’animaux ont délibérément reçu de fortes doses du virus, le SRAS-CoV-2, et ne représentent pas des interactions réelles entre les personnes et leurs animaux de compagnie“, explique la virologue Linda Saif de l’Université d’Etat de l’Ohio (USA). “
Il n’y a aucune preuve directe que les chats infectés ont sécrété suffisamment de coronavirus pour le transmettre aux gens“, ajoute-t-elle sur le
site Nature.
Les “vaccins” contre la COVID-19 : un remère pire que le mal ?
Alors qu’aucun vaccin n’avait jamais été trouvé contre la famille des coronavirus après des décennies de recherches, de puissants laboratoires (comme BioNTech – avec Pfizer – qui est connu pour ses affaires de corruption) ont proposé en quelques mois des
“vaccins” à acide ribonucléique messager (aussi appelé ARN messager, ou ARNm). Encore en phase d’expérimentation (phase 3, la plus cruciale), avec une
efficacité insuffisante et sans le recul nécessaire, ils sont imposés massivement – et à des prix exhorbitants – à la population des pays riches qui subit également des effets indésirables graves, irréversibles et fréquents et des dizaines de milliers de décés.
Aux Etats-Unis, les
données des CDC sur le suivi des médicaments et vaccins sont édifiantes avec plus de 6 200 personnes décédées suite aux injections des
“vaccins”.
En Europe, c’est au moins
9 000 personnes qui en sont mortes dont
plus d’un millier en France, sans compter les dizaines de milliers de cas graves et infirmités irréversibles.
C’est du jamais vu dans l’histoire des médicaments ou vaccins dans le monde.
Dans le même temps, Pfizer, qui était rassurant sur l’efficacité de son
“vaccin” préconise maintenant une dose de son vaccin tous les 6 mois pour tout le monde à partir de 12 ans.
Peter Doshi, chercheur à l’Université du Maryland et rédacteur dans la célèbre revue British Medical Journal (BMJ) n’a eu de cesse de
s’interroger sur l’efficacité réelle du vaccin Pfizer et sougline qu’il “
n’y a aucune raison légitime de se dépêcher d’accorder une licence à un vaccin contre le coronavirus.”
En France, de plus en plus de soignants dénoncent les risques inconsidérés de cette
“vaccination” imposée de manière autoritaire, malgré les très fortes pressions et le risque de perdre leur emploi.
Le débat scientifique balayé et réprimé par l’aveuglement politique
En France, d’éminents spécialistes de la génétique et des maladies infectieuses, tout comme de nombreux médecins s’élèvent contre la stratégie vaccinale massive mise en place. Ils dénoncent principalement :
l’interdiction de pouvoir administrer des traitements efficaces dès les premiers symptômes, ce qui entraîne des formes graves de l’infection et des morts ;
la campagne de vaccination massive non différenciée suivant l’âge et les facteurs de risques ;
les effets indésirables graves et nombreux des “vaccins” ;
l’absence de débat scientifique, la censure notamment sur Facebook et Youtube qui suppriment les sources discordantes et la propagande d’Etat massive ;
l’autoritarisme politique jusqu’au Conseil de l’Ordre des médecins qui menace de radiation tout médecin dissident.
Le bilan sanitaire des précédents virus respiratoires
SRAS ou syndrome respiratoire aigu sévère
Au cours de l’épidémie de SRAS de 2002-2003, il y avait eu 774 morts, dont 349 en Chine continentale et 299 à Hong Kong, sur 8 096 malades. L’épidémie avait pu être contrôlée grâce à la mise en place de mesures barrières, sans médicaments antiviraux.
MERS ou Coronavirus du syndrome respiratoire du Moyen-Orient
Apparu en 2012 et toujours présent – bien que très peu actif – il a tué 858 personnes pour seulement 2 494 cas confirmés, son taux de mortalité est donc très fort : 34 %.
La Grippe porcine H1N1 ou grippe A
En 2009-2010, l’épidémie de Grippe A, qui n’avait entraîné aucune mesure stricte de contrôle et de prévention pendant 6 mois, s’était propagée dans le monde entier, infectant plus de 1,6 millions de personnes et causant la mort d’environ 300 000 personnes (
The Lancet, 2012).
La grippe de Hong-Kong
Méconnue, la grippe de 1968 ou grippe de Hong Kong est une pandémie qui s’est répandue de l’été 1968 jusqu’au printemps 1970.
Apparue probablement également dans le centre de la Chine, elle a pour origine le virus H3N2 de la grippe A.
Elle a tué environ 1 million de personnes (particulièrement à Hong-Kong) dont 31 000 en France.
C’est sans doute la pandémie qui ressemble le plus au SARS-CoV-2 que nous connaissons.
Grippe saisonnière
La grippe saisonnière entraîne la mort de
650 000 personnes chaque année environ dans le monde, selon l’Organisation mondiale de la Santé.
Santé Publique France estime que la grippe (saison 2018-2019) avait provoqué le décès de 8 117 personnes dans l’Hexagone (la grippe a favorisé le décès sans en être forcément la cause première), tandis que le
Centre d’épidémiologie sur les causes médicales de Décès (CépiDc / Inserm) en comptabilise un peu plus de 430 (le décès est officiellement lié à la grippe).
En France, de mars 2020 à mars 2021, le SRAS-CoV-2 et ses variants auraient tué 89 600 personnes (
Worldometers, 2021).
L’INSEE note un pic de surmortalité de 56 000 personnes pour l’année 2020 par rapport à 2019.
Le coronavirus Covid-19 : une chance pour l’humanité ?
Alors que
notre civilisation consumériste court à sa perte, ce virus nous rappelle combien notre modèle de société n’est ni pérenne, ni résilient, ni pertinent : un simple virus peu mortel est capable de paralyser le monde entier en quelques semaines !
“
Les systèmes agroalimentaires sont la cause majeure de la perte de biodiversité et un important contributeur aux problèmes climatiques. Ils sont aussi directement liés aux grandes pandémies grippales (élevages de volaille et coronavirus). Une réponse qui pourrait être bénéfique serait de réussir à dés-intensifier les élevages, ce qui suppose de manger moins de viande mais aussi d’en produire différemment.
La crise est en train de faire entrer dans la tête des acteurs financiers et économiques la question de la vulnérabilité du monde mondialisé actuel.
Un monde nouveau s’ouvre et on se rend finalement compte que l’on connaît très mal le monde ancien, celui que l’on habite. Nous devons retrouver un imaginaire d’humilité“, a déclaré avec sagesse Aleksandar Rankovic, coordinateur Gouvernance internationale de la biodiversité Post-2020 à l’IDDRI dans le cadre de la conférence de presse “Nouvelles pandémies, perte de biodiversité et crise climatique : mêmes causes, mêmes solutions ?” du 25 mars 2020.
Maderpost / Notre planete.info]]>
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