Une histoire d’amour a fini à la barre du tribunal des flagrants délits de Dakar. T. A. Aïdara, marié et père de 3 enfants a été attrait devant cette juridiction par son amante pour escroquerie portant sur 39 millions. Les éléments débattus devant le juge ont fini de révéler que la dame était établie en Europe. Cependant, elle est rentrée au bercail pour se lancer dans les affaires. C’est dans ce cadre qu’elle a rencontré le prévenu avec qui elle partageait le même immeuble.
ESCROQUERIE – Par la suite, ils ont entretenu une relation amoureuse. Il faut dire que le mis en cause a proposé à son amante deux véhicules. Intéressée, elle lui remet 19 millions FCFA pour l’acquisition d’une des voitures dans un délai de trois semaines. Entre-temps, Aïdara emprunte 20 millions encore à son amante sous prétexte qu’il devait renouveler la licence de sa société d’événementiel basée à Dubaï.
Sachant qu’elle a été roulée dans la farine par son chéri, la dame a décidé de porter l’affaire devant la justice. Convoqué à la Sûreté Urbaine, le 16 septembre dernier, il promet de fournir les documents afférents à son entreprise mais en vain. Libre, il joue au chat et à la souris avec les limiers. Il sera finalement mis aux arrêts chez lui, à 6h du matin, le 13 octobre dernier. Jugé à la barre du tribunal des flagrants délits de Dakar il a confié : « je voulais vendre mon Range Rover pour la désintéresser. Mais, le véhicule a fait un accident à Dubaï”, se dédouane le trentenaire qui a abandonné le domicile conjugal pour se prélasser dans des appartements meublés.
Il ajoute : « on s’est connus à Yoff Virage. J’avais loué mon appartement à 1,5 million de francs le mois. Je ne pouvais pas rentrer à Dubaï sans renouveler la licence de ma société ». La partie civile a reçu un acompte de 20 millions FCFA. Cependant, il a réclamé 25 millions, à titre de dédommagement et intérêts. Invité à faire son réquisitoire dans cette affaire, le maître des poursuites a requis l’application de la loi. La défense a demandé au juge de condamner son client à rembourser la plaignante. L’affaire a été mise en délibéré pour jugement devant être rendu demain jeudi 21 octobre.
Maderpost / Emedia