L’Unité de coordination de la gestion des déchets solides (UCG) et PROPLAST, une société industrielle spécialisée dans la collecte et le recyclage du plastique, viennent de signer une convention de partenariat portant sur le tri-sélectif et le recyclage des 200 tonnes de déchets plastiques produits par an au Sénégal, rapporte jeudi l’APS. TRANSFORMATION – Les documents ont été paraphés, jeudi, par le coordonnateur de l’UCG, Mass Thiam, et le directeur général de PROPLAST, Macoumba Diagne. Cette convention de partenariat, résultante d’un dialogue entamé entre les deux parties depuis presque un an, consiste à “mettre ensemble des dispositifs” afin de permettre à l’UCG, de “mettre à la disposition de PROPLAST, le plastique qui est collecté depuis les ménages à travers notamment les points de regroupement normalisés de quartier”, a ainsi expliqué Mass Thiam. En d’autres termes, il s’agira de permettre à PROPLAST, une entreprise qui est active dans la valorisation des déchets plastiques au Sénégal depuis quelques années, de mieux mettre à profit, les quelques deux-cents tonnes de plastiques qui se retrouvent chaque année dans la nature, a-t-il ajouté. Pour ce faire les déchets plastiques seront triés “au niveau des points de regroupement normalisés” avant d’être acheminés vers les chaînes de production de PROPLAST pour la production notamment “d’équipements en plastique à destination des Sénégalais”. Selon lui, “on parle souvent de tri, mais qui dit tri dit aussi infrastructure parce qu’il ne s’agit pas seulement de trier dans les ménages pour remettre les déchets dans les mêmes véhicules ou dans les mêmes infrastructures”. Conscient du fait que la traduction en actes de cette convention nécessite un processus assez long et la mise en place de plusieurs infrastructures, M. Thiam a indiqué qu’en réalité, “le soubassement de ce partenariat, c’est de démarrer un petit peu avec cette culture de tri en se fondant sur le plastique qui représente quand même 10% des déchets collectés”. Le plus important, a-t-il dit, ce sera “l’impact environnemental parce qu’on va pouvoir éviter cette dispersion de plastique qu’on constate et qui rend malades nos enfants”. Selon lui, “si nous arrivons à mettre en place des filières de valorisation des déchets, le coût du nettoiement aussi va baisser parce que le volume de déchets qui va arriver au niveau des décharges et centres d’enfouissement va baisser”. Ce qui “permettra aussi de créer des emplois. Et c’est important pour le pays et pour créer de la valeur ajoutée à chaque étape de transformation des déchets”, a t-il souligné. Maderpost / Aps ]]>
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