A la suite des saccages à l’Ucad lors des violentes manifestations des 1er et 2 juin 2023, qui ont ravagés nombre d’infrastructures publiques, les cours ont été suspendus par les autorités universitaires jusqu’à nouvel ordre. Face à cette situation, le Syndicat autonome pour l’enseignement supérieur (Saes) a fixé des conditions pour une reprise apaisée des enseignements en présentiel.
SAES – La coordination SAES campus de Dakar rappelle les différents domaines où des solutions concrètes sont attendues, avec l’appui du Bureau National, pour une reprise apaisée des enseignements en présentiel telle que prévue au mois d’octobre. Il s’agit, « dans le domaine des infrastructures le parachèvement des chantiers en cours, la mise en conformité des bâtiments non encore réceptionnés pour défauts de fabrication patents et la réhabilitation ou reconstruction des bâtiments saccagés survenus lors des manifestions violentes », relate PressAfrik.
Toutefois, dans le domaine de la pédagogie, poursuit la source, « le refus systématique d’adosser le fonctionnement du campus pédagogique aux œuvres universitaires ». A l’instar des grandes universités du monde, le pédagogique doit être dissociée du social : « le social ne doit plus continuer à tenir en otage le pédagogique à l’UCAD ».
Ainsi, « l’évaluation de l’enseignement à distance au regard des performances des plateformes, de la faisabilité de certains enseignements (TD-TP) en ligne surtout dans les établissements à gros effectifs ; de l’accompagnement – de la formation des formateurs et des apprenants… La prise en compte des capacités réduites de l’UCAD au regard des prémisses d’une orientation tout azimuts de nouveaux bacheliers », rapporte le site.
Maderpost