La femme du commandant de brigade de la gendarmerie de Touba a été citée au cœur d’un scandale. Le 26 dernier, la commerçante, S. Ndiaye, domiciliée au quartier Darou Nahim à Rufisque a porté plainte contre la femme du commandant R. Doucouré. MCDC – Séne Ndiaye s’exerce presque dans tous les secteurs d’activités et soutient spécifiquement les personnes qui souhaitent également se lancer dans les opérations Tabaski à chaque approche de la fête de l’Aid. C’est sur ces entrefaites qu’un certain B. Ka l’a présentée à la femme du commandant en qualité de cheffe d’entreprise dénommée Mouvement de contribution et de développement social (MCDC). A cet effet, la femme du commandant lui a, dans un premier temps, demandé de l’argent pour financer des projets. Mais la connaissant depuis peu de temps, la femme d’affaires a été réticente, estimant que la prévenue va trop vite en besogne. Mais déterminée à avoir ce financement, la femme du commandant n’a pas lâché l’affaire et continuait à solliciter un financement. Lors de leur première rencontre, elle lui a réitéré qu’elle est cheffe d’entreprise en lui montrant son Ninea pour gagner sa confiance et bien d’autres documents. Pour mieux la ferrer, elle lui explique qu’elle est détentrice d’un contrat avec Mimran, c’est-à-dire la Css, pour vendre du sucre, du riz et d’autres denrées. Mais la dame d’affaires a décliné gentiment, soutenant qu’elle ne maîtrisait pas ces branches d’activités. Toutefois, à l’approche de la Tabaski, la femme du commandant, très tenace, revient à la charge. Cette fois-ci, elle lui explique qu’elle travaille avec certaines sociétés de la place qui lui ont commandé des moutons. C’est ainsi qu’elle a commandé 100 moutons, à raison de 120 000 FCfa, l’unité. Mais les deux avaient convenu d’une avance de 60 000 FCfa, pour chaque mouton, soit une somme de 7,5 Millions FCfa. La prévenue devrait lui verser ladite somme le 30 juillet dernier, c’est-à-dire 10 jours après la Tabaski. Le reliquat devrait être payé en deux tranches pour le 05 août et le o5 septembre. Comme garantie, elle lui avait fait signer des papiers. Mais depuis lors, la femme du commandant ne lui a remis aucun sou et refuse de prendre ses appels. La femme d’affaires a alors appelé un de ses collaborateurs, en l’occurrence le frère du mari de la prévenue avec qui, elle était passée récupérer les moutons. C’est ce dernier qui lui a communiqué le numéro de téléphone du commandant. Elle a ainsi joint au téléphone le commandant de brigade de gendarmerie de Touba pour le mettre au courant. Le gendarme lui a assuré que tout allait être réglé. La commerçante est restée plusieurs jours durant à patienter sans les voir réagir. Elle a rappelé le mari de la prévenue qui a de nouveau sollicité un délai et un moratoire encore non respectés. Vu que, tout comme sa femme, le mari n’a pas non plus respecté ses engagements, elle a commencé à mener ses propres investigations. Elle a été informée que le commandant a été affecté à Kolda et s’apprêtait à s’y rendre. Et donc, elle risque d’avoir des difficultés à revoir sa femme. Inquiète, la femme d’affaires est allée déposer une plainte auprès du délégué du procureur de la République à Rufisque. C’est ainsi que la prévenue a été appréhendée le 3 août dernier et placée sous mandat de dépôt. Lors de son audition, elle a déclaré aux enquêteurs avoir placé les moutons à la société Dakar Dem Dikk et à la mairie de Mbao. Depuis, elle court derrière son argent en vain. L’affaire devait être tranchée hier jeudi, devant le tribunal des flagrants délits de Dakar, mais elle a été finalement renvoyée pour la comparution de la partie civile. Elle sera jugée le 16 septembre prochain. Maderpost / Igfm]]>
à la une
- Prise en charge du sida, 2.416 personnes recensées à Kaolack
- Incendie du Marché central de Thiès, plus de 200 points de vente consumés par les flammes (responsable)
- Afrobasket 2025 (Q), le Sénégal domine le Rwanda
- DSC, Moustapha Diakhate en position de garde à vue
- Sénégal-Russie, entretien téléphonique entre Diomaye Faye et Poutine
- Sandiara, un gang de voleurs de motos Jakarta démantelé
- Biennale, ABV apporte sa touche « Quand l’Afrique nourrit le monde »
- Arcop-Aser, la Cour suprême a rendu son verdict