Que pensez-vous de cette polémique sur votre fils, Waly Ballago Seck ?
On a l’habitude de vivre cela. Les gens parlent et continueront de parler. Waly Ballago Seck est mon fils. Et rien de tout ce qui est dit ne lui trottine l’esprit. Ce tee-shirt, il l’a acheté. En se le payant, il ne pensait même pas à tout ce qui est allégué. Non ! C’est un habit qu’il a juste acheté. Et c’est tout. Mais, je vois que les commentaires et accusations fusent de partout. Et chacun y va de sa manière. Les gens l’accusent de choses qui ne lui traversent même pas l’esprit. Mais, on laisse couler.
Quelle est l’histoire de ce tee-shirt ?
C’est un tee-shirt qu’il a acheté en Angleterre. Comme il devait revenir au Sénégal pour animer un concert (Ndlr : A la place de la Nation, ex-Obélisque), le jour du match Sénégal-Ouganda, il n’avait pas le temps d’acheter des maillots pour son groupe et lui. C’est ainsi qu’il a acheté les tee-shirts avec tous les membres de son groupe. Si Wally a choisi ce modèle-là, c’est parce qu’il y avait les couleurs du drapeau du Sénégal. Maintenant, si les gens veulent donner à cette histoire une autre tournure, une autre orientation, c’est leur problème. Je ne vous apprends pas que Waly a son épouse et ses enfants. Ça veut tout dire ! Mais, avec ce tee-shirt, les gens ont installé une polémique qui n’a pas sa raison d’être. Chacun y allant de son style. Même des imams en parlent. Personnellement, j’avais dit que je n’allais pas en parler. Si je me suis prononcé là-dessus, c’est parce que c’est vous. Mais, je ne vais plus en parler !
Qu’est-ce que ça vous fait, en tant que musulman, de voir un imam parler de votre fils sur de tels faits ?
L’imam qui parle, c’est son problème. Il a juste trop de temps.
Et votre épouse Fatou Kiné Diouf «Diaga», comment a-t-elle réagi ?
Diaga «falewoulen sakh (ne les gère même pas)». Ça ne la préoccupe pas parce qu’elle sait que tout ce qui est dit est loin, mais vraiment très loin, de la réalité. Donc, ils n’ont qu’à penser ce qu’ils veulent, nous connaissons notre fils. C’est toujours la famille Seck qui est indexée !
Serait-ce, selon vous, un acharnement ?
C’est leur problème. On laisse couler. Qu’ils continuent de parler…
Avez-vous abordé le sujet en famille ?
Non. Et je n’ai pas à l’aborder. Pour moi, c’est un non événement. Tous ceux-là qui parlent ou l’accusent de toutes ces énormités n’ont qu’à nous emmener leurs filles pour qu’elles aillent avec lui à Saly. Ils verront si oui ou non, ce qu’ils disent est vrai ou faux.
On reproche aussi à votre fils un style parfois efféminé, quel conseil lui donnez-vous sur son accoutrement ?
Je n’ai aucun conseil à lui donner. Je n’ai rien à dire sur son accoutrement. Vous savez pourquoi ? Parce que tout ce que les gens pensent ou disent ne frôle même pas l’esprit de mon fils. Waly Seck n’est pas à ce niveau de réflexion. Il n’y a jamais été. Donc, je le dis encore : Qu’ils nous emmènent leurs filles et on en reparle après.
Et le projet d’album, ça avance ?
Oui, on avance et si tout ça sort, vous serez tous satisfaits.
Et les 52 tenues «Sahariennes», vous maintenez votre décision de toutes les porter ?
(Il rigole). Oh que si ! Je vais toutes les mettre. Et pour en avoir le cœur net, attendez la sortie des clips. Vous verrez que je vais porter toutes les tenues sahariennes (Rires).
- Marie Louise NDIAYE/L’OBS