Les prix de la pomme de terre et l’oignon explosent sur le marché, à quelques jours de la fête de l’Aid el Kébir (tabaski), en dépit d’une production locale importante et largement supérieure à la demande. TABASKI – Les prix au kilo de ces denrées de base pour la tabaski, outre le mouton, sont passés du simple au double, du fait de leur consommation abondante en un, voire deux jours, d’une éventuelle double célébration de la fête. Au regard de la consommation, sur au plus deux jours, de la pomme de terre estimée à 9000 tonnes par le directeur du commerce intérieur, M. Oumar Diallo, alors que les besoins mensuels sont établis à 7000 tonnes, l’explosion des prix s’explique par une demande montant à plus 110% en deux jours au plus. C’est énorme. Les Sénégalais dont la communauté musulmane constitue 95% de la population selon les chiffres avancés consomment en deux jours plus pommes de terre qu’ils n’en consomment en deux mois. Notons que ces pommes de terre ne sont pas importées. S’ajoute á cette raison justifiant l’augmentation des prix, la répercussion de l’amortissement des chambres froides (équipements, transport, installation, maintenance, remboursement) des agrobusiness dans lesquels sont stockés les pommes de terre depuis janvier dernier, soit 7 mois de stockage. Calculs auxquels il faut associer le financement des infrastructures énergiques, si elles existent, ou le coût de l’électricité excessivement cher au Sénégal. Le constat est le même pour l’oignon dont la consommation pour la tabaski est de 28 000 tonnes, alors que celle mensuelle est de 25 000 tonnes, selon toujours le même Oumar Diallo. Tout comme la pomme de terre, l’oignon est stocké dans les chambres froides. Ces mesures sont dictées à l’agrobusiness par le gouvernement, afin que les petits producteurs écoulent leurs productions. En contrepartie, les importations sont arrêtées pour que les agrobusiness mettent sur le marché leurs stocks afin de rentrer dans leur fonds. A la date du 4 juillet, 43 695 tonnes de pommes de terre étaient disponibles dans les chambres froides. Du 1er au 3 juillet, 11 000 tonnes ont été vendues aux commerçants pour une demande nationale de 7000 tonnes, fait savoir à L’Observateur le directeur de l’Agence de régulation des marchés, M. Amadou Abdoul Sy. L’augmentation des prix se justifie aussi par la spéculation, les intermédiaires et dans une moindre mesure par le transport, même s’il faut noter que l’augmentation du prix des hydrocarbures n’a pas affecté le prix du litre du gasoil. Maderpost ]]>
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