Les chefs d’Etat de la Cedeao ont tenu, ce week-end, un sommet sur la situation qui prévaut au Mali. En plus de la suspension du pays des instances de la Cedeao, des exigences ont été fixées à la Junte au pouvoir.
CEDEAO – Le président Macky Sall a été représenté au sommet par Mme Aissata Tall, Ministre des Affaires étrangères. Un sommet extraordinaire convoqué pour faire le point sur la crise sociopolitique qui prévaut au Mali. Celle-ci est marquée par l’arrestation, la détention et les démissions des Président et Premier Ministre de la transition. Mais aussi, par l’intronisation du Colonel Assimi Goita comme nouveau président de la Transition.
Dans leur déclaration finale, les chefs d’État ont demandé «la libération immédiate de l’ancien président et premier ministre de la transition, assignés à résidence.» Après avoir décidé de la suspension du Mali des institutions de la Cedeao, ils ont demandé la nomination immédiate d’un nouveau Premier ministre civil. Puis, la mise en place d’un nouveau gouvernement inclusif pour poursuivre le programme de transition.
Les chefs d’Etat de la Cedeao réaffirment la nécessité de respecter la période de transition de 18 mois comme ce fut décidée à Accra et comptent mettre en place un mécanisme de suivi à cet effet. Ils rappellent à Goita et la Junte, que «le chef de la transition, le vice-président et le premier ministre de la transition ne devraient en aucun cas être candidats à la prochaine élection présidentielle.»
Les chefs de la Cedeao appellent à la mise en œuvre immédiate de toutes ces décisions conformément au calendrier de transition défini et exhortent le Médiateur à retourner au Mali dans un délai d’une semaine pour impliquer les parties prenantes sur ces décisions.
Maderpost / Igm