FOOTBALL – En plus des 500 000 dollars offerts par la CAF, Zamalek a perçu 1,5 million de dollars supplémentaires, une somme bien supérieure à celle de l’USM Alger, précédent vainqueur de la Supercoupe.
Revenons sur cette confrontation épique et les retombées financières qui en découlent.
Le Zamalek triomphe dans un derby électrique
Lors de cette Supercoupe d’Afrique, la tension était à son comble à la Kingdom Arena de Riyad en Arabie Saoudite. Le Zamalek affrontait son éternel rival, Al Ahly, dans un match palpitant où les deux équipes ont dû se départager aux tirs au but.
Après un score de 1-1 au terme du temps réglementaire, c’est finalement Zamalek qui a triomphé sur un score de 4-3 lors de la séance fatidique des penalties.
Le match a été marqué par une résistance acharnée de chaque côté. Al Ahly a ouvert le score sur un penalty transformé par Wessam Abou Ali à la 44e minute, mais les Chevaliers Blancs ont répliqué à la 77e minute grâce à un but de Nasser Mansi, renvoyant les deux équipes à égalité.
La victoire a permis à Zamalek d’ajouter un 5e trophée de Supercoupe d’Afrique à son palmarès déjà impressionnant.
Une prime exceptionnelle pour Zamalek
Outre le prestige d’une victoire face à Al Ahly, Zamalek a également reçu une récompense financière inattendue. Grâce à l’organisation de la Supercoupe en Arabie Saoudite, le club a empoché une somme totale de 2 millions de dollars. Ce montant se décompose en 500 000 dollars offerts par la CAF et 1,5 million supplémentaires versés par les autorités saoudiennes.
Cette manne financière place le Zamalek bien au-dessus des précédents vainqueurs en termes de gains. L’USM Alger, qui avait remporté la Supercoupe d’Afrique en 2023, n’avait perçu que 500 000 dollars, une somme bien en deçà de celle obtenue par les Chevaliers Blancs.
Une nouvelle dynamique financière pour la CAF
Cette augmentation spectaculaire des primes s’inscrit dans une stratégie plus large menée par la Confédération africaine de football.
La CAF, sous la direction de son président, le Dr Patrice Motsepe, a augmenté de 130 % les récompenses financières dans le cadre de ses compétitions.
L’objectif de cette initiative est de permettre aux clubs de renforcer leur autonomie financière et de mieux se préparer pour les compétitions internationales.
Le Zamalek devient ainsi l’exemple parfait de cette nouvelle ère où les succès sportifs s’accompagnent de gains financiers considérables. Avec ces 2 millions de dollars, le club cairote dispose désormais de moyens accrus pour se renforcer et préparer les prochaines échéances continentales.
Un futur prometteur pour le football africain ?
L’augmentation des primes pourrait bien redessiner l’avenir du football africain. Les clubs, à l’image du Zamalek, seront encouragés à investir davantage dans leur structure, leur effectif et leur préparation. Cette dynamique pourrait également stimuler une compétition encore plus relevée entre les grandes équipes du continent.
L’USMA, malgré une prime moins généreuse lors de son sacre en 2023, a montré que la course pour la suprématie africaine reste ouverte. Chaque club devra désormais composer avec l’enjeu sportif mais aussi économique, rendant chaque match encore plus palpitant.
Maderpost / Afrik.com