Du point de vue philosophique, à l’analyse de la conjoncture politique nationale, de son évolution et de son inscription dans le temps, on ne peut pas pour et sur le cas Ousmane Sonko que j’appelle volontiers ‘’Boy diiwtiir’’, de parler de l’idée de la Volonté de puissance si chère au philosophe Nietzsche d’une part, et d’autre part du principe de la Nécessité si chère à Aristote.
TRIBUNE – Ils, le camp des André Pathé, des Benoit Pathé, des Martin Pathé, ont tout fait et continuent à tout faire pour l’écarter de la course à la présidentielle de février 2024. Mais, à chaque fois, Ousmane Sonko les oppose une volonté supérieure à la leur. Tantôt ce fut sur le plan de la violence physique. Tantôt sur le plan de la violence verbale. Tantôt sur le plan de la violence symbolique. Tantôt sur le plan de la puissance du Droit et de la légalité.
Pour autant Sonko ‘’Boy diiwtiir’’ sait donner des coups, pour autant il sait aussi les accepter, les encaisser et les intégrer. En effet, Sonko a su apprendre à vivre avec les injustices multiformes que le régime de ‘’Sall ngari lam toro bourou guede’’ lui fait. C’est aussi une capacité pour Sonko ‘’Boy diiwtiir’’, d’éviter sans cesse les remords.
Et la tournure des derniers évènements, (la décision du Juge Sabassy Faye et la décision de la CENA qui aurait peut-être certainement valu au limogeage du président Doudou Ndir et sans compter l’acte et l’attitude de la DAF ‘’Direction de l’automatisation du fichier’’), en disent long que Sonko est de retour dans la course à la présidentielle de 2024, en force et en puissance. Et il reste à ce jour, l’ultra favori pour devenir le prochain président de la République du Sénégal, devant les candidats Amadou BA de la coalition Benno Bokk Yakkar et Serigne Mboup de la coalition And Nawle Goorgoorlu.
Du point de vue de la Nécessité, Ousmane Sonko ‘’Boy diiwtiir’’ est devenu presque une sorte d’impératif nécessaire, de la nécessité de ce qui ne peut pas ne pas être, ou ce dont le contraire ne peut se concevoir. En science politique, on dira alors, qu’Ousmane Sonko est une demande sociale et nationale.
D’ailleurs quand la Sonkomania déclenchait et que le ‘’Diiwtiir’’ se mit à ruisseler, c’était avant tout, avec les Sénégalais à l’étranger et non les Sénégalais de l’étranger (la diaspora sénégalaise s’est mutée d’une diaspora des Sénégalais de l’étranger à une diaspora des Sénégalais à l’étranger, avec l’arrivée de Ousmane Sonko sur la scène politique).
Ensuite ce fut avec la jeunesse sénégalaise (les moins de 30 ans), toutes catégories sociales confondues et toutes catégories professionnelles confondues, des villes, des campagnes et de l’entre deux, c’est-à-dire les péri-urbains.
Après cela, ce sont les Femmes sénégalaises de tous les âges qui vont se reconnaitre dans son combat et le porter.
Ensuite, ce sont des pans entiers de l’intelligentsia sénégalaise (des universitaires, des chercheurs, des experts) qui vont s’enivrer du ‘’diiwtiir’’ Ousmane Sonko.
Ensuite, ce sont les ‘’Domou Darra’’ sous l’impulsion du chroniqueur socio-politique Serigne Cheikh Bara Ndiaye de Walf TV qui est le symbole le plus achevé de l’entrée des Domou Daara dans la co-construction du bien commun, au-delà de la chose publique.
Et comme si cela ne suffisait pas, voici les Maggi Pastef avec les Doyens Alla Kane, Mayabe Mbaye, Niamby Sonko et autres….
Eh oui, Ousmane Sonko ‘’Boy Diiwtiir’ est une manifestation concrète de la rencontre entre la Volonté et de la Nécessité, qui comme un rouleau compresseur, risque de tout ravager sur son passage. A l’image de la salvinia molesta.
Mais, attention, Ousmane Sonko, Serigne Mboup rode tout autour et il sera pour toi et pour le camp de Pastef, votre plus grand challenger qui pourrait vous amener au ballotage, c’est-à-dire au second tour.
Siré SY
Président du Think Tank Africa WorldWide Group
Maderpost