Le Président Macky Sall a accordé une interview au New York Times. Le chef de l’Etat a donné son point sur plusieurs sujets.
ONU – Macky Sall a ainsi entretenu des thèmes qui concernent, de manière plus globale, le continent africain. Il a éclairé sur les évolutions dans la quête de l’Afrique d’avoir un siège au sommet du G20 et d’un et/ou de deux sièges au Conseil de sécurité de l’Onu avec droit de véto.
Pour le président Sall, c’est à l’Afrique de désigner le pays auquel il faudrait attribuer le siège du conseil de l’Onu. Mais aussi « de définir les modalités de représentation ».
« Cela n’a aucun sens de les donner à un pays en particulier. Nous aurons combattu pour rien, car le pays ne représentera, pas l’Afrique. Après, entre Africains, on pourra voir quel est le meilleur mode de représentation qui permette de défendre les intérêts du continent. D’abord, nous aurons les sièges, puis nous discuterons de la manière de les occuper » a-t-il confié au New York Times répondant à une question le statut de favori du Nigéria en tant pays le plus grand pays du continent.
Macky Sall, le président de l’Union Africaine, a aussi bien expliqué les motivations de cette demande sur l’octroi de ces sièges. Il souhaite une réactualisation de la géopolitique pour une crédibilité du système et pour une gouvernance inclusive.
« Le système actuel a été défini en 1946. Il est temps de se pencher sur la configuration globale actuelle. Le monde d’aujourd’hui ne peut pas continuer à fonctionner comme en 1946. La quasi-totalité du continent africain, à l’exception de l’Ethiopie, était alors sous colonisation. Nous n’avions aucune liberté » a-t-il explicité.
Selon le chef de l’Etat, cette requête de l’Afrique doit, avant toute chose, être acceptée par « les cinq membres permanents qui ont le privilège du droit de veto ». Il est nécessaire pour lui d’améliorer la représentation des états.
Actuellement, la négociation est toujours en cours pour cette demande du continent.
Maderpost / Le Quotidien