A Dakar et dans certains centres urbains du pays, la disponibilité de la connexion à internet est telle que beaucoup se sont rendus accro à Whatsap, Tiktok, Facebook Instagrap Snapchat et autres. Mais, ce ne sont pas tous les citoyens du pays qui ont la possibilité de profiter de ces plateformes. La fourniture de la connexion internet n’étant pas démocratique.
COMMUNICATION DIGITALE – «L’accès à internet demeure faible avec un taux d’accès de 31,7%» renseigne l’Agence nationale de la statistique et de la démographie dans son Enquête harmonisée sur les Conditions de vie des Ménages dont le rapport a été publié durant ce mois de septembre.
Dans son document, l’Ansd relève qu’une fracture numérique existe entre les populations selon le milieu de résidence, le niveau de pauvreté et la région. Ainsi, seules 15,9% des populations rurales ont accès à internet tandis que la zone urbaine de Dakar enregistre 56,9% et un peu plus du tiers dans les autres milieux urbains.
Aussi, les populations pauvres ont moins accès à internet que les non pauvres, même si chez ces derniers l’accès est loin d’être universel. “Chez les plus pauvres le taux d’accès n’atteint pas 2 personnes sur 10 (11,9%) tandis que près de la moitié des personnes appartenant au quintile le plus riche y ont accès (49,2%)”, renseignent le rapport.
Une différence nette existe entre Dakar et le reste du pays. Moins du tiers de la population a accès à internet à Ziguinchor (30,4%), Thiès 29,1% et Kaolack 29,1%. A Diourbel et Saint-Louis environ un quart des individus de 12 ans et plus ont la possibilité d’utiliser internet. Les régions, où il est noté les taux d’accès les plus faibles sont Kédougou (10,0%), Kolda (13,0%) et Kaffrine (13,2%)
Maderpost / Igfm
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