Une campagne de reboisement et de sensibilisation sur les enjeux de la protection de l’environnement a permis de reboiser de larges périmètres dans un rayon de 5 kilomètres à Bangher et Karoumbou dans le Simbandi Brassou, à Sédhiou. USAID/ALIWILI2 – A l’initiative de 40 villages de Bangher et Simbandi Brassou, dans le département de Goudomp, cette campagne a été déroulée de concert avec le projet USAID/ALIWILI 2, le Catholic Relief services et la plateforme des femmes pour la paix en Casamance. Les différents acteurs concernés ont mutualisé leurs efforts pour reboiser environ trois cent pieds d’arbres pour le compte de cette campagne, des plants de caïlcédrat, d’anacarde et de moringá dans un rayon d’environ 5 kilomètres dans les forêts de Balmadou et Karoumbou. Les initiateurs de cette campagne visent un changement de comportement pour lutter contre l’utilisation abusive des ressources naturelles, une perspective qui requiert, disent-ils, une volonté politique et une forte implication des services publics et des communautés à la base. Ils font valoir que les ressources renouvelables sont consommées sans conscience de leur reproduction, ce qui traduit progressivement les habitats de la biodiversité, pendant que les espèces animales et végétales se trouvent majoritairement menacées. Les acteurs locaux de la protection de l’environnement se sont fixés comme objectif de mettre en œuvre des actions au quotidien pour réduire le gaspillage, limiter la pollution et économiser les ressources, afin de les préserver. Le projet ALIWILI, mis en œuvre par l’Agence des Etats-Unis pour le développement international, a dans cet esprit suscité le débat sur la mort des forêts dans l’espoir de “contribuer à rendre le grand public attentif et sensible aux menaces” sur l’environnement, a expliqué le sous-préfet de Tanaaf, Ousmane Sané. Selon lui, cette perspective permet de voir que le bien-être des populations est “affecté par la détérioration de l’environnement, détérioration causée directement ou indirectement par l’activité humaine”. Le contrôle sur les ressources naturelles ou leur utilisation constitue de la même manière “un facteur important de tensions, voire de conflits entre groupes sociaux“, selon le sous-préfet. Pour raffermir les liens et la cohésion sociale entre les habitants des différents villages, le projet USAID/ ALIWILI 2 a mis à contribution les auxiliaires administratifs de l’Etat pour signer une convention portant entièrement sur l’interdiction de la coupe abusive de bois et l’interdiction des feux de brousses dans cette zone. Pour renforcer cette dynamique, deux “espaces de paix” ont été construits à Kandiénou et Karoumbou pour servir de lieu de concertation communautaire. Maderpost / Aps]]>
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