Le préfet de Ziguinchor a trainé le maire Ousmane Sonko devant la cour suprême pour la décision de rebaptiser cinq rues de Ziguinchor portant le nom de figures de la colonisation française. La chambre administrative de la haute juridiction va statuer sur le recours de l’autorité préfectorale demain jeudi.
COUR SUPREME – Les Échos renseigne que le préfet de Ziguinchor a trainé le président de Pastef devant la chambre administrative de la Cour suprême. Il lui reproche, entre autres, d’avoir rebaptisé une rue sans son aval et violé la norme dans la mise en place de l’organigramme de la mairie.
Pour rappel, « L’avenue du Capitaine-Javelier est devenue l’avenue du Tirailleur-Africain ; la rue du Lieutenant-Lemoine porte désormais le nom Thiaroye-44 ; celle du Lieutenant-Truch est rebaptisée Séléki-1886 ; la rue de France cède la place à la rue de l’Union-Africaine et celle du Général-de-Gaulle rue de la Paix ».
Le préfet assure avoir attiré, en vain, l’attention du maire et du Conseil municipal sur ses griefs. Il espère que la Cour suprême va rappeler Ousmane Sonko à l’ordre.
Maderpost