Un atelier national de restitution de l’étude d’impact de l’allocation optimale des ressources pétrolières et gazières au Sénégal a eu lieu, jeudi, à Dakar. En effet, l’exploitation du pétrole et du gaz n’est pas sans risque car au-delà des aspects sécuritaires, déclare Me Ousseynou Kane, DG BOS PSE, il y a la problématique de la volatilité des prix qui constitue un facteur déterminant.
HYDROCARBURES – « Après avoir dépassé la barre des 130 $ le baril en mars 2022, les cours du pétrole sont redescendus à moins de 80 $ le baril. Cette situation devrait nous interpeller et nous pousser à aller vers des choix stratégiques forts basés sur des évidences scientifiques. En matière d’allocation optimale des recettes projetées, il existe au Sénégal un gap de connaissances. Or, le plus grand chalenge consiste à apporter des éléments de réponses à la question d’où est ce qu’il faudra investir pour un meilleur impact chez les populations et même comment faudra-t-il investir », a-t-il dit.
C’est la raison pour laquelle, il estime que cette étude vient à son heure et vise à donner un contenu scientifique aux mesures proposées, mais vise surtout à être un outil d’aide à la décision en matière de répartition sectorielle des ressources pétrolières et gazières. C’est dans cette optique que le Bureau Opérationnel de Suivi du Plan Sénégal Emergent (BOS), avec l’appui du Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD), a jugé nécessaire d’engager une large consultation pour poser la problématique. À cet effet, renseigne le DG, le BOS a mis en place un Comité technique pour valider les résultats de cette importante étude comprenant l’ensemble des acteurs impliqués sur la question.
« Cette étude a pour objectif d’identifier l’allocation optimale des ressources issues de la répartition des recettes d’hydrocarbures au Sénégal et d’évaluer leur impact. Mais nous ne pourrons aboutir aux résultats escomptés sans nous adapter aux mutations internationales qui risquent d’impacter négativement notre économie. Plusieurs pays ont pris des décisions d’allocation avant nous. Il serait important pour nous de prendre les devants et d’anticiper les conséquences des choix possibles sur notre économie », a-t-il aussi dit.
Maderpost / Emedia