Dans une lettre rendue publique, les députés Moustapha Mamba Guirassy et Cheikh Bamba Dieye ont signifié leur démission de la commission ad hoc de l’assemblée nationale chargée simplement d’entendre le député Ousmane Sonko dans le cadre d’une levée de son immunité parlementaire. TRIBUNE – L’argument principal des deux députés est que la procédure remettrait en cause la séparation de pouvoirs et l’indépendance de l’Assemblée nationale qui aurait refusé à la commission ad hoc de jouer son rôle de “juge d’instruction” du Parlement devant “disposer de toutes les informations nécessaires pour prendre sa décision” ▪︎Guirassy & Dieye ne disent pas la vérité. ▪︎Guirassi & Dieye sont dans un populisme politicien pour sacrifier une citoyenne nommée Adji Sarr pour simplement faire un clin d’œil à Sonko. ▪︎ Guirassy & Dieye savent que Sonko est allé au Salon de beauté pour se faire faire un massage tonifiant à 22h durant le couvre-feu. ▪︎Guirassy & Dieye savent que Sonko durant son massage a été seul avec la jeune fille qui l’a accusé de viol. ▪︎ Guirassy & Dieye savent (les deux députés) qu’en dehors de Sonko et Adji Sarr personne ne sait ce qui s’est passé. ▪︎Guirassy & Dieye savent que s’il y a eu rapport sexuel entre Sonko et Adji Sarr, un test ADN devrait pourvoir l’attester. ▪︎Guirassy & Dieye savent que dans cette affaire, il n’y a qu’un seul poltron qui n’a pas encore répondu à une simple convocation de gendarmerie pour se réfugier derrière l’immunité, qui en réalité ne protège qu’en cas de poursuite et d’arrestation. ▪︎Guirassy & Dieye savent qu’ils ne sont pas députés avocats du peuple mais défenseurs d’un présumé violeur qui, s’il se savait exempt de tout devrait courir comme Usain Bolt pour aller répondre à l’invitation (et non la poursuite) des gendarmes. ▪︎Guirassy & Dieye savent que pour permettre à chaque citoyen de savoir le rôle d’une commission ad hoc, il suffit de relire textuellement l’article 52 du règlement intérieur de l’assemblée nationale qui ne dit nulle part comme tentent maladroitement de le faire croire nos deux députés que l’Assemblée nationale doit être informée de la réalité des faits dans un dossier frappé du sceau du “secret de l’instruction”. ▪︎Guirassy & Dieye savent en vérité que la mise en scène de leur démission ressemble à l’attitude du charognard qui s’approche d’un être atteint qu’ils savent agonisant pour avoir été accusé d’un crime abject nommé VIOL. ▪︎Arrêtons d’en dire plus contre ces deux “dépités” et relisons simplement l’intégralité de l’article 52 du règlement intérieur de l’Assemblée nationale pour démasquer définitivement ces deux “pédants perdants” qui prennent les vessies pour des lanternes. Article 52 “Il est constitué, pour chaque demande de levée de l’immunité parlementaire d’un député ou pour chaque demande de suspension de poursuites déjà engagées, une Commission ad hoc de onze (11) membres nommés selon la procédure prévue à l’article 34. La Commission doit entendre le député intéressé, lequel peut choisir, comme défenseur, un de ses collègues. Lors des débats ouverts par l’Assemblée nationale, en séance plénière, sur les questions d’immunité, peuvent seuls prendre la parole, le Président, le Rapporteur de la Commission, le Gouvernement, le député ou son défenseur et un orateur contre.” Bachir Diakhaté, Citoyen
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