Le cadre unitaire de l’islam au Sénégal (CUDIS), la plateforme Jammi Rewmi et le mouvement Front pour une Révolution Anti impérialiste Populaire et Panafricaine (FRAPP), ont tenu hier, à huis clos, une rencontre au siège du FRAPP.
CHARTE NON VIOLENCE – A l’occasion, ils ont mené une réflexion sur la situation nationale qui présente « des risques de survenance d’une violence aggravée dans un contexte politique, économique, social et préélectoral très dégradé et préoccupant au Sénégal et dans la sous-région ».
Cet échange a permis de passer en revue les causes profondes des violences, afin d’en situer les principaux responsables. Par ailleurs, le mouvement FRAPP a déploré et condamné les « multiples arrestations arbitraires, la surveillance permanente, les brimades et persécutions violentes physiques, les interdictions systématiques de manifester dont ses membres font l’objet depuis des années ».
La FRAPP a également insisté sur les « violences quotidiennes faites aux populations et qui ont pour noms : la spoliation foncières, les violations des droits des travailleurs, l’oppression des étudiants, la précarité des personnes en situation de handicap etc. »
Ensemble, le Cadre unitaire de l’Islam, la plateforme Jammi Rewmi et la FRAPP appelle l’Etat a préserver la paix et la stabilité, en oeuvrant pour une plus grande justice économique et sociale.
Maderpost / Emedia