En souhaitant pleins succès au dialogue de ce jour, sur la justice, nous restons dans la dynamique d’un Sénégal Debout, Patriote, Réconcilié, Véridique, Inclusif avec tout le respect de la République et de ses institutions.
TRIBUNE – Une justice qui met de l’ordre, force reste à la loi. Une justice respectueuse des droits de l’homme et des femmes. Un pays c’est de l’ordre et de la discipline, véritables tares et déficits au Sénégal. Ce qui est à l’origine de tous nos maux et manquements de tous ordres, à titre individuel, collectif, politique et étatique.
Avec tous les respects à l’alternance 1(2000), avec le président Abdoulaye Wade, le Sénégal aurait pu sortir de ces manquements et maux précités. L’alternance 1 à l’image de notre présente alternance (3) avec Président Djomaye sont des sommités de la vie politique sénégalaise.
Tous les autres combats politiques ayant leurs significations et dignités. Le président Abdoulaye Wade positif / négatif a révolutionné la vie politique sénégalaise. L’état étant une continuité, la période Abdoulaye devait être, comme il aimait le dire, le premier véritable jalon des changements et ruptures du Sénégal.
Le peuple avait une croyance aveugle, respectueuse et soumise à tout appel du président Abdoulaye Wade. Lui seul, était capable de mettre droit et debout, dans l’ordre et la discipline le Sénégal avec la grande majorité de son peuple. Il était le seul, dans ses moments d’osmose avec le peuple sénégalais, capable de lever le doigt, c’était Exécution immédiate. Exécution immédiate pour les ruptures, les rectifications et les changements nécessaires pour un Sénégal de véritables développements avec des hommes et femmes de valeurs et d’éthique.
C’est ce grand virage, un tournant décisif de la vie sénégalaise, ratés, qui nous rattrapent à tous points de vues. Réalité du pouvoir et autres comportements, jamais imaginés et qui continuent jusqu’à nos jours. Peut-être que son âge d’arrivée tardive au pouvoir, peut lui accorder certaines circonstances atténuantes, malgré son esprit toujours vif. Dieu merci et respect pour tout le bilan positif, président Abdoulaye Wade. Je mets Focus à cette alternance 1 (Abdoulaye Wade/2000), parce que si l’ordre et la di discipline étaient de vigueur et de rigueur dans tous les compartiments de la nation sénégalaise, l’alternance 2 avec le président Macky Sall, n’aurait jamais imaginé, rêve, tout ce qui est actuellement déplore.
Nous serons déjà dans les ADN de la rupture. Dommage et déplorable, après avoir bénéficié d’un changement, pour les rectifications du régime du président Abdoulaye Wade. Avec l’alternance 3, c’est, plus jamais ça en théories et en pratiques. A défaut, ce serait la plus grande déception politique du Sénégal. Dieu l’Eternel saura aider et sauver le peuple Sénégalais de repetitas récurrents et négatifs.
Le binôme Président Bassirou Diomaye Diakhar Faye et le Premier Ministre Ousmane Sonko a notre confiance, mais pas un chèque en blanc pendant tous les quinquennats souhaités. Avec l’alternance 3, nous devons beaucoup nous inspirer des bilans positifs et négatifs des régimes précédents. Il nous faut les véritables ruptures, changements et rectifications. Cela doit se faire avec toutes les intelligences politiques et étatiques. Les défis sont énormes et nombreux.
Chaque segment d’attaque, peut faire des années de rectifications ! Raisons pour lesquelles, concernant les suppressions de certaines structures étatiques pour les raisons évoquées, la réflexion doit être plus poussée, plus accentuée et plus étudiée. D’avance ma modeste personne, acte pour le maintien du conseil économique et social environnemental, contrairement à d’autres institutions comme le haut conseil des collectivités territoriales (HCCT)… avec des arguments forts et pertinents (svp)!
Concernant le conseil économique et social, il a vraiment son utilité dans le dispositif étatique. Pour preuve, il existe le regroupement des conseils économiques et sociaux d’Afrique. Le conseil économique et social environnemental est présent dans l’organigramme des nations unies. Au Sénégal, peut-être, les salaires et autres charges de fonctionnement peuvent être revus à certains niveaux. Les conseillers, en lieu et place des salaires, peuvent bénéficier, des jetons de présence, de séjour et de participation. Le modèle des administrateurs de société, peut leur être appliqué, mieux repensé. Leurs contributions intellectuelles doivent mériter, le prix significatif.
Du temps du président Famara Ibrahima Sagna, le Sénégal avait abrité la grande réunion des conseils économiques et sociaux d’Afrique, à Dakar. La décision forte retenue entre autres, c’était la construction du siège de cette institution africaine à Dakar, avec tous les avantages pour le Sénégal, à l’image de la BCEA0. Les fonds étaient existants et le Sénégal avait donné comme contribution, un terrain nu de grande superficie, situé non loin de l’assemblée nationale. Pourquoi le Sénégal n’a pas finalement eu le siège construit à Dakar ? Aussi simple, c’était la veille de la présidentielle de 2000.Le fameux débat de la suppression du conseil économique et social était prégnant et d’actualité, comme aujourd’hui. Pourtant, le conseil économique et social environnemental est toujours dans notre dispositif étatique.
Quel gâchis avec la perte de ce siège africain des conseils économiques et sociaux à Dakar ? Cela nous ramène à une réalité simple, la Décision. Elle est un module enseigne dans les grandes universités et écoles, dans les filières de management stratégique en entreprise et organisations étatiques…
Le Bureau organisation et méthode (BOM) du Sénégal avait toute son utilité dans pareilles réflexions. Fast track pour l’occupation réelle étatique pour encerclement avec toutes les intelligences, ça facilite les véritables ruptures, sérieusement étudiées, sans aucune précipitation.
El Hadj Idrissa Diaite, Patriote
Maderpost