Les citoyens Sénégalais vivent chaque jour au rythme d’arrestations quotidiennes de personnes ciblées comme faisant partie de l’opposition, plus précisément de sa famille la plus radicale, celle des « Patriotes » de Pastef. A tel point que les plus facétieux de nos compatriotes ont trouvé un nouvel acronyme du PSE, l’appelant avec l’ironie de ce peuple impertinent, le Plan Sénégal Emprisonnement…
TRIBUNE – Cette fréquence avec laquelle la vie politico-judiciaire remplit nos gazettes et alimente nos grand ’places, où ceux qui parlent ne savent pas et où ceux qui savent ne parlent pas, nous fait oublier que de tous temps, nos forces de sécurité, nos renseignements généraux, notre police et notre gendarmerie, ont toujours excellé dans la sécurisation de notre pays et de ses citoyens.
Or, il est évident que les enjeux cruciaux qui mettent le Sénégal dans une dynamique sensible liée à sa nouvelle situation de pays gazier et pétrolier, ont changé la donne et nous obligent à considérer l’environnement géopolitique extrêmement tendu de la région, et à réaliser que notre pays est devenu et un enjeu stratégique et une cible pour des puissances aux allures de vautours.
L’opposition revendique ses droits constitutionnels à faire valoir, et notre démocratie est assez forte pour qu’elle en exerce leur jouissance. Mais les hommes politiques qui ambitionnent légitimement de conquérir le pouvoir, se doivent de ne pas affaiblir nos institutions, judiciaires, militaires et sécuritaires, en les défiant à tout bout de champ, voire en les menaçant de leurs foudres à venir, lorsqu’ils seront en position de gouverner notre pays.
Face à ces menées parfois séditieuses, notre Etat à le devoir impérieux de protéger ses populations, en permettant à quiconque d’affaiblir ses fondements républicains, qui permettent que, malgré nos dissensions, nous continuions à « FAIRE NATION ».
Ceux qui lorgnent sur nos richesses n’attendent que ça pour fondre sur nos cohésions et diviser ce peuple qui n’a qu’un but et qu’une foi, en guise de résistance. Nos voisins nous observent, comme une dernière et fragile singularité. Les populismes désinvoltes et insincères ont fini d’installer autour de nous les aventures les plus mortifères, et semblent nous obliger à choisir entre Barkane et Wagner, au lieu de nous enhardir à plus d’Unité sous régionale pour lutter contre ces forces déjà tapies dans les interstices de notre tissu social, distendu par une pauvreté inédite et un désespoir de notre jeunesse, qui fait du Sénégal un fruit mûr et prêt à être cueilli par tous les vautours-rôdeurs qui cyniquement, décorent de lumières scintillantes leurs promesses d’apocalypse.
Jusqu’au Soudan, notre continent est fragilisé et…tout ça a démarré juste après l’autorisation que le gouvernement soudanais a octroyée à la Russie la possibilité d’y établir une base navale.
Les Etats Unis ont mis en garde….et on connaît la suite.
Le Danger guette… Notre Etat a le devoir de protéger les Sénégalais. Il a aussi un devoir de transparence dans ses actes protecteurs, pour que nul n’ignore, surtout les encagoulés, que le Sénégal a du répondant et … une Histoire à préserver.
Jean Pierre Corréa
Maderpost

