A moins d’un an de la prochaine élection présidentielle fixée au 25 février 2024, le peuple sénégalais est pris en otage par des « politiciens » avides et assoiffés du pouvoir. La tension socio-politique est palpable sur tous les pouls à cause d’un flou entretenu par le Chef de l’Etat Macky Sall sur sa présumée 3ème candidature et une opposition radicale, toutes griffes dehors, tels des tigres prêts à en découdre avec un « Lion » mal en point dans une jungle pleines d’innocents qui risquent de pâtir de cette confrontation.
CONTRIBUTION – Le peuple crie au secours et dit Basta ! Les frondeurs de l’appel à la paix scindés en deux camps font la sourde oreille. Certains tels des empereurs, nous terrorisent par la puissance d’une armada répressive, d’un arsenal de guerre qui fait grincer les dents. D’autres appellent au « gatsa-gatsa » (Œil pour œil, dent pour dent) et nous filons surement vers le « massa-massa » symbole historique d’une société caractérisée par l’impunité.
Chaque camp croit avoir raison en ayant l’impression d’avoir découvert les remèdes miracles qui exorcisent tous les maux de la société. Ces politiciens….maîtres des rêvasseries sont prêts à toutes sortes de conneries.
A cela s’ajoute un tintamarre de cocktail d’activiste, du moins de « nouveau marabouts ». De sobres crétins, panégyristes et troubadours 2.0 ravivent la tension dans les réseaux sociaux où les langues se délient à longueur de journée pour proférer des insanités, injures de toutes sortes et propos contraires à nos mœurs. Des maitres à exégèse, des chefs religieux (et non GUIDE RELIGIEUX, la différence est notable). Je reprends ici la différence entre ces deux termes établie par l’ex journaliste Abdou Latif Coulibaly dans « La République abîmée ». « Le guide religieux met le disciple sur le droit chemin, l’éduque et l’oriente dans sa relation directe avec Dieu. Il aide ainsi le croyant à conduire son destin, en sachant distinguer parfaitement entre le bien et le mal, en se socialisant dans une spiritualité assumée et accomplie. En revanche, le Chef religieux n’est qu’un intermédiaire qui gère la relation du disciple avec le temporel. Il intercède en sa faveur auprès de l’autorité politique. Le chef religieux et le discipline entretiennent une relation d’intérêts assumée, en fonction des postures des uns et des autres » P82-83.
La propagande en bandoulière, ils nous tympanisent de fake-news, nous gavent de manipulations pour enfin nous haranguer et nous phagocyter dans ce tohu-bohu quotidien du « Sunugal » qui tangue dangereusement dans les abysses maritimes.
Tels des monstres exorcisés, des vampires enivrés par l’odeur du sang ces frondeurs ne sentent que l’odeur de « sangomar », de la Grande Tortue Ahméyim (GTA) qu’ils substituent à un paradis terrestre, diantre !
Attention, attention à tous ces crépitements de feu sous l’effet du vent « tendu » vers les hydrocarbures.
Attention, attention à tous ces brins d’allumettes autour du pétrole et du gaz.
Abraham Lincoln définit la démocratie comme « le pouvoir du peuple par le peuple et pour le peuple » mais au pays du « Lion qui dort » la démocratie est perçue comme la volonté de l’exécutif par la force de la machine judiciaire et pour des politiciens.
Maderpost / Mamadou Ba

