PRESIDENTIELLE – “Quand j’ai entendu l’information, j’ai attendu d’avoir la vidéo de la conférence de presse et d’avoir les différents recoupements. Premièrement, c’est une information totalement erronée parce qu’ils ont accusé la Section de recherches (Sr) de la gendarmerie qui n’intervient pas dans la Commune de Ziguinchor. C’est la première chose. Deuxièmement, j’ai demandé à mes services de vérifier est-ce que la police est allée chez eux. C’est également erroné. La police n’est pas partie. La gendarmerie n’est pas partie. Cette information n’existe pas. Elle a été créée de toutes pièces pour que les Sénégalais pensent que nous sommes en train de nous acharner contre certains leaders d’opposition pour se présenter comme des victimes. Cela ne marchera pas”. C’est la déclaration faite, mardi, sur les ondes de la Rfm par le ministre de l’Intérieur, Aly Ngouille Ndiaye. Il démentait ainsi l’information sur le harcèlement dénoncé par les partisans de Ousmane Sonko. Loin de nous l’idée d’accréditer la thèse selon laquelle il y a eu un harcèlement perpétré par les forces de sécurité sénégalaises sur le leader de Pastef, sa famille et ses partisans. Le but ici est de relever que le ministre de l’Intérieur s’est gouré en soutenant que le Section de recherches n’intervient pas dans la commune de Ziguinchor. La Section de recherches est, en effet, une unité spéciale de la gendarmerie nationale créée en 2001 (décret 2001-312/PR/MFA du 25 avril 2001). Elle est dirigée par un officier supérieur et est logée à la caserne Samba Diéry Diallo de Colobane. Elle est directement rattachée à l’état-major de la gendarmerie territoriale. Et selon le décret relatif à sa création, “sa compétence s’étend sur l’ensemble du ressort de la Cour d’appel de Dakar et les autres Cours d’appel qui ne disposent pas de Section de recherches”. Or, au Sénégal il n’existe qu’une Section de recherches. Sa compétence s’étend donc sur toute l’étendue du territoire national. Selon le décret précité, la Section de recherches a pour mission de “fournir une assistance aux autres unités à l’occasion des affaires nécessitant des connaissances et des techniques particulières ou la mise en œuvre de certains moyens d’investigation, de diligenter les enquêtes exigeant une haute qualification dans certains domaines…”. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle, le 06 janvier 2018, lorsque 14 coupeurs de bois ont été tués par arme à feu dans la forêt de Bofa Bayotte, à Ziguinchor, le haut-commandement de la gendarmerie nationale avait dépêché les enquêteurs de la Section de recherches sur les lieux pour mener les investigations. La rapidité et le professionnalisme avec lesquels cette unité d’élite de la gendarmerie nationale a mené cette enquête avait permis l’arrestation de 24 personnes. Conclusion : c’est faux de dire que la Section de recherches “n’intervient pas dans la Commune de Ziguinchor”. Daouda MINE/iGFM ]]>
à la une
- Sandiara, un gang de voleurs de motos Jakarta démantelé
- Biennale, ABV apporte sa touche « Quand l’Afrique nourrit le monde »
- Arcop-Aser, la Cour suprême a rendu son verdict
- L’officialisation de la victoire de Pastef au menu des quotidiens
- Nouvelle majorité au Parlement, de l’urgence du budget du Sénégal ! (Par Magaye Gaye)
- Division spéciale de cybersécurité, Moustapha Diakhaté convoqué ce vendredi
- Législatives 2024, Pastef rafle 130 des 165 sièges (résultats provisoires officiels)
- La CPI émet des mandats d’arrêt contre Netanyahu, Gallant et Deif