Nous sommes dans une guerre idéologique, voire civilisationnelle, dont le processus de bouleversement des ordres économique, monétaire, social, engage un changement sans retour, mais non fatal pour les Africains, si tant et, ils préviennent et anticipent les prochaines manœuvres des puissances économiques occidentales en souffrance de vitalité démographique et marchés locaux fortement sous tension. La triste et désopilante affaire Gana Gueye, n’est qu’un aperçu du monde de demain, que l’Occident, convaincu de sa suprématie blanche, entend dominer pour la satisfaction de ses désirs, ses besoins, son commerce. Il ira jusqu’au terme de sa logique, froide et calculatrice, si rien ne l’arrête. La question est trop vitale pour lui, pour rester sans réponse. Il est clair que pour l’Occident, la cause est entendue et que la fin justifie plus que jamais les moyens. Il est cependant heureux de constater, qu’une nouvelle prise de conscience, gouvernée par le déclic chez les jeunes, théorise et pratique une identité remarquable sur tout le continent noir. La nouvelle Afrique des jeunes, qui sont plus de 800 millions, est une mise en garde, pour que ne se déclenche pas, dans les meilleurs délais, les réformes d’une Afrique plus unie, plus efficiente, décidée à s’entendre sur l’essentiel, et à réduire les écarts avec l’Occident, qui voudrait nous faire croire que la modernisation est une occidentalisation. La bataille de l’acceptation de tout, devenue une réalité, trouve dans le bastion africain non seulement la résistance, mais encore, de fortes contributions. L’égale dignité des différences est désormais un compromis humain, social, historique. Tout comme l’uniformisation de la relativité et du dogme, doit être acceptée aussi. Le monde ne peut avoir une pensée unique imposée par l’Occident. Le Sénégalais, non l’Africain sénégalais d’aujourd’hui, décomplexé, n’accepte pas qu’on lui dicte de l’extérieur sa philosophie de vie, ses principes, ses valeurs. Ni au nom d’un universalisme dont l’idéal vogue au gré de l’industrie lgbt dont la survie économique passe par la vigoureuse et résiliente jeunesse africaine. Ni au nom d’un projet civilisationnel, qui voudrait que les petits garçons jouent à la poupée Barbie, ou encore acceptent la féminité en eux et défendent que leurs parents puissent être du même sexe, comme le dit le Président Emmanuel Macron aux petits Français. A toute chose malheur est bon. Gana a dressé l’Afrique comme un seul homme. La renaissance est à portée des godasses. Charles Faye]]>
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