Le programme de 100 mille logements, cher à Macky Sall, a été détaillé par le ministre de l’Urbanisme, du Logement et de l’Hygiène publique. Abdoulaye Sow, qui était l’invité du Jury du dimanche (JDD), ce 29 août, a donné les critères d’éligibilité à ce projet dont les premières réalisations, 200 logements, sont sorties de terre.
LOGEMENTS – Pour rappel, ce projet fait partie du programme ’’Zéro Bidonville’’, lancé par le chef de l’Etat en 2019. L’objectif était de produire 100 mille logements, soit 20 mille logements par an. « Il faut rappeler que le ratio que nous avions, de 1960 à nos jours, c’était 5 mille par an en termes d’unité d’habitation. Le président a voulu que l’on multiplie par quatre », a déclaré le ministre.
QUI EST ÉLIGIBLE ?
Ce ne sont pas tous les Sénégalais qui pourront bénéficier de ce projet des 100 mille logements. Selon Abdoulaye Sow, il y a des critères pour bénéficier du projet. « Ceux qui pourront accéder à ces 100 mille logements, ce sont d’abord ceux qui n’ont jamais eu de maison. Ceux qui n’ont jamais pu accéder à la propriété. On les appelle les primo-accédants. Il faudrait également qu’ils aient un revenu inférieur à 450 mille Franc CFA. Mais, on n’est pas confiné dans cette partie qui nous limite aux personnes qui ont des revenus fixes. Les commerçants qui sont dans les rues, les Sénégalais qui travaillent dans l’agriculture, les pécheurs…, si on évalue leurs biens et qu’ils ne dépassent pas 450 mille F CFA par mois, nous allons les intégrer dans le projet en leur faisant garantir un fonds pour l’habitat social », indique le ministre.
COMMENT Y ACCÉDER ?
« Il fallait d’abord régler la question institutionnelle. Le président a mis en place une loi que l’on appelle la loi d’orientation sur l’habitat social. La 2e chose est qu’il fallait des instruments. Le 1e instrument consiste à créer un fonds de l’habitat social pour garantir les prêts pour les gens qui n’ont pas de moyens. Le 2e instrument est la société d’aménagement du foncier que le président de la République a mis en place. Il y a également un guichet unique pour lutter, entre autres, contre les tracasseries administratives. Au-delà, il faut également un régime fiscal incitatif. C’est pourquoi, il y a l’arrêté du ministère des Finances qui a mis en place un régime dérogatoire pour les promoteurs immobiliers », a renseigné le ministre du Logement.
Maderpost / Emedia