Le procès de l’imam Galadio Kâ se tenait hier jeudi au tribunal correctionnel de Dakar. Il s’est expliqué sur les propos qui lui ont valu sa comparution. Mais, il n’a pas semblé convaincre le procureur.
JUSTICE -Face au Juge, le prêcheur a réfuté les accusations qui pèsent sur sa personne. Il a expliqué que les faits ont eu lieu le 9 septembre 2018 à Gorée, où il animait une conférence religieuse.
«J’ai dit que 95% de la population sénégalaise sont des musulmans, mais les 5% ont accepté l’adultère, l’homosexualité, la danse, l’usure, le vol, le mensonge et l’alcool. Ce qui est anormal. En aucun cas, je n’ai mentionné les chrétiens dans mes prêches.
Mieux, je n’ai pas mis la vidéo sur internet. On a coupé mes propos pour en faire un montage», s’est-il défendu. Ses propos sont rapportés par le quotidien l’As.
Mais, pour procureur Rokhaya Dionne, l’imam Ka a bien soutenu que les 5% des Sénégalais sont adeptes de vices et d’ignominie. «Les faits sont têtus. Malgré les tergiversations, les faits sont d’une particulière gravité.
N’en déplaise au fondamentaliste, le Sénégal est un pays laïc. Ne tentons pas le diable», soutient la représentante du parquet avant de requérir 2 ans dont 6 mois ferme et une amende de 500 000 Fcfa contre le prévenu.
Pour rappel, l’Imam Galadio Kâ a été attrait à la barre par Ephrem Manga et autres pour injures par le biais d’un système informatique. Selon eux, l’imam les a accusés de tous les péchés d’Israël.
Maderpost/ IGFM
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