L’Ivoirien Jacques Anouma, candidat à la présidence de la Confédération africaine de football (CAF) dit n’avoir pris aucun engagement au cours de sa rencontre, lundi, avec le Sud-Africain, Patrice Motsepe qui a aussi fait acte de candidature à la même fonction.
CAF – « Nous avons passé près de deux heures ensemble pour parler de football, de l’avenir sans engagement », a précisé dans un entretien avec un site spécialisé burkinabé, l’ancien président de la Fédération ivoirienne de football (FIF), commentant cette audience qui a eu lieu dans la capitale économique ivoirienne, Abidjan.
Anouma qui n’exclut pas d’effectuer une visite en Afrique du Sud, pour rendre la pareille au président des Mamelodi Sundowns, est aussi en contact avec le président de la Fédération sénégalaise de football
(FSF), Augustin Senghor, candidat à la présidence de l’instance dirigeante du football africain.
Commentant son audience avec le milliardaire sud-africain, qui s’est rendu aussi au Qatar, au Nigeria, en Côte d’Ivoire et au Ghana selon des médias sud-africains, Anouma prend positivement ses rencontres entre candidats.
« Vous pouvez être des adversaires mais partager les mêmes idées. C’est un acte amical et fraternel et si mon temps me le permet, j’irai lui rendre une visite en Afrique du Sud », a-t-il dit au même média.
« Je suis l’aîné certes, mais en toute humilité, je verrai pourquoi ne pas mettre nos forces ensemble au bénéfice du football continental », a-t-il ajouté, soulignant que toute élection, comme celle-là, « laisse des traces, des frustrations » et celui qui « a perdu repart avec toutes ses idées qui auraient pu servir le vainqueur ».
« Dans cette adversité, nous devons privilégier les liens fraternels parce que nous sommes tous des Africains et nous voulons le bien de notre football », a-t-il par ailleurs ajouté.
Maderpost / APS