Macky Sall est prêt pour la présidence en exercice de l’Union africaine. Petit à petit, il met en place la matière grise qui va l’accompagner.
UA – Le président de République va assurer la présidence en exercice de l’Union africaine (Ua). Et dans son message à la Nation de la veille du Nouvel An, il avait indiqué que « c’est un honneur pour le Sénégal, mais surtout une responsabilité que nous assumerons en ayant à cœur la défense des intérêts de notre continent, dans l’esprit panafricaniste qui a toujours animé notre diplomatie ». Et pour y arriver, Macky Sall est en train de s’entourer de toutes les garanties, notamment en termes de ressources humaines. Jeuneafrique.com a ébruité hier une partie de cette « task force » du Président sénégalais. « Ces dernières semaines, plusieurs rencontres informelles ont eu lieu en vue de constituer cette équipe. Le chef de l’État devrait ainsi s’appuyer sur Oumar Demba Ba, son premier conseiller diplomatique. Ce dernier avait officié à ce même poste auprès de l’ancien Président Abdoulaye Wade entre 2000 et 2012. Il fut aussi cadre au ministère des Affaires étrangères et au sein de la Représentation permanente du Sénégal auprès des Nations-Unies », écrit JA. Naturellement, cette mission diplomatique nécessite une activité intense des Affaires étrangères. Et c’est pourquoi, souligne Jeune Afrique, « Me Aïssata Tall Sall, ministre des Affaires étrangères, sera également sur le front et sera elle-même épaulée par Stéphan Sylvain Sambou, son directeur Afrique et Union africaine (Ua), Mohamed Lamine Thiaw, nommé en septembre ambassadeur à Addis-Abeba ». Jeune Afrique a cité d’autres personnalités politiques et économiques du continent.
Lors de son entretien avec Rfi et France 24 début décembre dernier, Le Président Sall avait déjà lâché quelques idées de sa feuille de route. « Hélas, je partage ses inquiétudes, au plan de la sécurité et de la lutte contre le terrorisme, le continent est aujourd’hui métastasé, d’abord dans le Sahel, dans le Bassin du Lac Tchad, Boko Haram, dans la corne de l’Afrique, en Centrafrique et même au Mozambique, et plus grave aujourd’hui, la lutte du Sahel est en train d’atteindre la côte océanique. Alors si l’on considère donc les conflits intérieurs, les coups d’Etat en Afrique de l’Ouest, nous avons deux pays qui ont été frappés, le Mali, la Guinée, en plus ce qui se passe au Soudan, la crise en Ethiopie, on voit qu’il y a quand même un tableau assez préoccupant », avait-il dit.
Maderpost / Emedia