Au moment où une seconde vague de la covid-19 frappe le monde, de nouveaux variants du virus, jugés plus contagieux, sévissent dans plusieurs pays.
SANTE -Au Sénégal, le Pr Souleymane Mboup, Président de Institut de Recherche en Santé de Surveillance épidémiologique et de Formation (IRESSEF), a engagé la recherche pour voir s’ils sont présents sur notre sol. Il vient de divulguer les résultats de ses travaux.
L’IRESSEF, en collaboration avec des spécialistes de la “MRC Unit The Gambia at LSHTM”, dit avoir procédé au séquençage de 100 échantillons de la deuxième vague du Sénégal, par Whole Genome sequencing. Ensuite, ils ont réalisé le génotypage avec la méthode des “next generation sequencing ( NGS)”. Leurs résultats sont rassurants.
«Sur les 100 échantillons aucune mutation sur le “gène spike” n’a été retrouvée. En faisant l’arbre phylogénétique, les séquences du Sénégal retrouvées sont très loin des nouveaux variants, révèle le Professeur Souleymane MBOUP. Il en déduit donc l’absence des nouveaux variants dans des souches de la deuxième vague au Sénégal.
Le scientifique rappelle que l’OMS a demandé un renforcement du cadre de surveillance des risques liés aux variants du virus à l’origine du Covid-19. Ce, en accélérant la collaboration et en harmonisant la recherche. Entre temps, les variants britannique et sud-africain du coronavirus, particulièrement contagieux, se sont étendus à, au moins, une cinquantaine de pays dans le monde.
Et selon l’OMS, le nombre de pays et territoires où se trouvent dorénavant le variant repéré initialement en Grande-Bretagne, s’élève à 50 et 20 pour le variant identifié en Afrique du Sud. Mais l’organisation juge cette évaluation fort probablement sousestimée. Ces variants ne peuvent être identifiés que par le séquençage de leur code génétique, une analyse qui n’est pas possible partout.
Le Pr Souleymane Mboup signale qu’une troisième mutation, originaire de l’Amazonie brésilienne, dont le Japon a annoncé dimanche la découverte, est actuellement analysée et pourrait affecter la réponse immunitaire selon l’OMS. Un “un variant inquiétant”.
Maderpost/ IGFM
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