Ce mardi sur la RFM, le secrétaire général des travailleurs du pétrole, gaz et activités connexes du Sénégal, Mathurin Sagna, a sonné l’alerte sur le risque de pénurie de carburant. Suite aux émeutes dans certaines localités particulièrement à Dakar, on note également plusieurs stations ont été saccagées.
CARBURANT – Selon Marthurin Sagna, «On a peur qu’il y ait pénurie de carburant au Sénégal, dans les prochains jours, parce que les livraisons ne se font plus convenablement», a-t-il fait savoir dans des propos repris par Igfm.
D’après les informations de Source A, la situation serait sous contrôle. « Il n’y a, pour le moment, ni pénurie ni rupture de carburant. Les importations aussi se poursuivent convenablement », informent les services de la Société africaine de raffinage (SAR), contactés par le journal. Les mêmes sources indiquent, en outre, que les enseignes qui stockent les hydrocarbures tels que Sen Stock, Oryx et Ola, notamment, « continuent d’assurer les approvisionnements ».
Seul bémol, selon les informateurs de Source A, la suspension du ravitaillement pour les stations Total et Shell. Ces compagnies sont souvent la cible des casseurs lors des violentes manifestations. En attendant de panser leurs blessures subies lors des heurts de ces derniers jours et de s’assurer que la tension est définitivement retombée, elles ont décidé de ne plus s’approvisionner en carburant.
Mais si cette décision de Total et Shell risque de perturber le marché, elle ne devrait pas provoquer de rupture. Les stations détenues par des privés nationaux ou étrangers (Ola, EDK, Elton…) continuant de fonctionner comme d’ordinaire.
D’après les Echos, le groupe Vivo Energy a perdu 14 stations durant les manifestations.
Maderpost