La configuration électorale à la Médina se précise de jour en jour. Après trois potentiels candidats déjà sur la sellette, voilà qu’un autre de ses fils est sur les starting-blocks, prêt à se lancer à sa conquête.
LOCALES – C’est en tout cas, ce qui transparaît de l’entretien que le président du mouvement patriotique pour l’émergence et la citoyenneté a eu avec Dakaractu.
“Après mûre réflexion et plusieurs échanges. D’abord avec mon épouse, ma grande famille, mes amis de la Médina, des observateurs, j’ai décidé de plonger dans le champ politique en briguant la commune de la Médina. Je sais que ce ne sera pas une mince affaire. Je sais qu’on ne me fera pas de cadeau”, a confié Pathé Ndoye Bâ à Dakaractu.
Abordant son expérience politique, il poursuit : “Je sais qu’on me reprochera mon manque d’expérience politique, mais au vu de ce qui a été fait jusqu’ici à la Médina, je dirais que si c’est cela la politique, alors il n’y a nul besoin d’avoir des années d’expérience. Je sais que je peux faire mieux”.
Concernant la question de sa bannière avec laquelle il compte partir aux élections, le président de MPEC estime que son appareil politique reste son mouvement et les Médinois qui ont eu confiance en lui.
Pour le président du mouvement MPEC, l’heure du changement a sonné. “Je crois que je ne me serais jamais engagé en politique si les acteurs politiques nous avaient donné entière satisfaction”, a regretté le candidat.
D’autre part, il considère que ce sont des Médinois qui l’ont poussé à s’engager car ayant confiance en lui pour le changement. “Au regard de mon parcours dans le mouvement navétane et mon implication dans le social, je ne dirais pas ici tout ce que j’ai fait pour la Médina, mais les Médinois reconnaissent mon engagement pour le développement de la commune…”
Concernant les secteurs stratégiques pour développer la commune, Pathé Ndoye Bâ estime que la Médina est une commune historique. Elle ne doit son changement de décor qu’à la volonté des populations et des opérateurs qui ont investi dans les quartiers.
“Si vous regardez la rue 6, elle est devenue non seulement belle, mais encore commerciale. Cela montre beaucoup de choses auxquelles je pense pour impulser à la commune le visage qu’elle mérite.”
Notre interlocuteur souligne également que le sport est un autre secteur sur lequel il compte travailler, car la Médina est une localité sportive. “Le sport est non seulement bon pour la santé, mais aussi pour ses métiers qui peuvent accrocher nos jeunes. L’aspect social n’est pas en reste. On ne peut pas continuer à développer une culture d’assistanat“, rappelle le président du MPEC.
Pour l’acteur social, la Médina offre aux femmes et aux jeunes plusieurs opportunités. “Nous avons pensé à des solutions, une fois à la tête de la commune. Il y a beaucoup d’autres points relatifs à la culture, la formation, l’enseignement digital, sur lesquels nous avons un programme structuré pour chaque Médinois. Ce ne sont pas les idées qui manquent. La détermination est là, la volonté est forte. Les moyens intellectuels sont là”, a signifié le futur candidat…
Maderpost / Dakaractu]]>