Le projet d’appui au développement du système de protection sociale au Sénégal va permettre de “mieux encaisser de mieux faire face aux chocs économiques sociaux-sanitaires”, du moins de l’avis de Mr Devaux, représentant de l’Union Européenne au Sénégal. Il a fait la déclaration lors d’un séminaire tenue ce matin à la sphère ministérielle de Diamniadio à l’occasion d’un séminaire sur le lancement dudit projet.
DGSPN – Ce séminaire qui a vu la participation de la déléguée générale à la protection sociale et à la solidarité nationale (DGSPN) vise à renforcer les capacités de ladite direction afin de mieux lutter contre la vulnérabilité et inégalité de tout ordre.
Mr Melvaux, tout en justifiant le choix du Sénégal, a expliqué l’utilité et l’impact du projet: “Le Sénégal est le pays les plus avancés de la région par rapport a son dispositifs de protection sociale. L’ambition, l’idée aujourd’hui est de le déployer à une plus large échelle de manière à faire profiter davantage la population. Renforcer, rendre plus efficace, booster son fonctionnement c’est l’objet de ce partenariat”
Pour une viabilité du projet, le représentant de l’UE souligne qu’ “il est important que tout le monde soit a bord , chaque individu en particulier les personnes les plus vulnérables soient en mesure d’apporter leur contribution en agissant comme de véritable acteurs économiques a part entière”. Pour ce faire, “il est important de déployer ce dispositif pour que l’ensemble des populations surtout les plus vulnérables puissent mieux encaisser, mieux faire face aux chocs économiques sociaux-sanitaires” tels la pandémie à Covid-19.
L’impact de ce projet sur la jeunesse
Ce projet a ” absolument” des impacts sur la jeunesse car de l’avis de Mr Melvaux: “la protection sociale, contrairement à ce l’on imagine parfois, ce n’est pas simplement un filet de sécurité c’est aussi un levier qui permet d’accompagner de mettre en évidence le mixte pour toute une partie de la population y compris les jeunes et même les plus vulnérables et en particulier les femmes, donc c’est très important d’apporter ce type de réponse aux interrogations, aux questionnements d’une partie de la population dans ce contexte de conséquence de la pandémie COVID19”.
Maderpost / Babacar Lô