La France fermera, à partir d’aujourd’hui, ses frontières aux pays extérieurs à l’Union européenne, «sauf motif impérieux», pour essayer de freiner la propagation du coronavirus et ses nouveaux variants, a annoncé, avant-hier, le Premier ministre Jean Castex.
COVID -Le Premier ministre a par ailleurs précisé qu’un test PCR négatif serait demandé pour toute entrée en France en provenance d’un pays de l’Union européenne, «à l’exception des travailleurs transfrontaliers».
La propagation du coronavirus et de ses nouveaux variants en Europe et ailleurs inquiète de nombreux pays qui ferment leurs frontières. L’Allemagne a interdit, à partir d’hier, les entrées sur son territoire par voies terrestre, maritime et aérienne de personnes venant de cinq pays fortement touchés par les différents variants de la Covid-19.
Cette décision, valable jusqu’au 17 février dans un premier temps, concerne le Royaume-Uni, l’Irlande, le Brésil, le Portugal et l’Afrique du Sud et vise à «protéger la population» allemande, a indiqué, avant-hier, le ministère de la Santé allemand, cité par l’AFP. «L’objectif de ce règlement est de limiter la propagation des nouveaux variants du virus», a expliqué le ministère.
Jeudi déjà, le ministre de l’Intérieur allemand, Horst Seehofer, avait indiqué vouloir réduire à «presque néant» le trafic international aérien à destination de son territoire face à la persistance de la pandémie.
De son côté, la France fermera, à partir d’aujourd’hui, ses frontières aux pays extérieurs à l’Union européenne, «sauf motif impérieux», pour essayer de freiner la propagation du coronavirus et ses nouveaux variants, a annoncé, avant-hier, le Premier ministre, Jean Castex.
Le Premier ministre a par ailleurs précisé qu’un test PCR négatif serait demandé pour toute entrée en France en provenance d’un pays de l’Union européenne, «à l’exception des travailleurs transfrontaliers». Cette mesure, déjà en vigueur depuis dimanche dernier pour les transports maritime et aérien, doit donc être étendue au transport terrestre.
L’épidémie de Covid-19 a battu, jeudi dernier, de nouveaux records de morts et de contagion au Portugal, qui a décidé d’interdire les déplacements non essentiels à l’étranger pendant que ses hôpitaux sont soumis à une pression «gigantesque».
Cette nouvelle mesure de restriction doit entrer en vigueur à minuit cette nuit, de même que le rétablissement des contrôles aux frontières terrestres. Le pays actuellement le plus durement frappé au monde, en proportion de sa population de 10 millions d’habitants, a enregistré, jeudi dernier, 303 décès et 16 432 cas supplémentaires en 24 heures, selon le rapport quotidien de la Direction générale de santé.
Forte hausse du nombre de cas
Face à la hausse du nombre des cas de Covid-19, le gouvernement belge serre la vis, en imposant de nouvelles restrictions de déplacements. A partir de mercredi 27 janvier et jusqu’au 1er mars, les voyages considérés comme «non essentiels» sont interdits. La décision vise à endiguer la propagation du coronavirus et des variants récemment apparus.
Plusieurs pays européens sont déjà sous le régime du confinement : l’Angleterre, l’Irlande, et l’Autriche jusqu’au 31 mars 2021. Dans l’Union européenne, le vaccin d’AstraZeneca a été autorisé, avant-hier, mais la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, a maintenu la pression sur ce laboratoire, dont les 27 fustigent les retards de livraison.
En dehors de l’Europe, le Premier ministre canadien, Justin Trudeau, a annoncé un nouveau durcissement des restrictions à l’entrée au Canada et la suspension des vols à destination du Mexique et des Caraïbes, pour tenter d’enrayer la propagation du coronavirus.
Les voyageurs arrivant au Canada devront effectuer un test PCR obligatoire et une quarantaine «à leurs frais» dans un hôtel pendant trois jours en attendant le résultat, a-t-il souligné lors d’une conférence de presse. Ces mesures entreront en vigueur «le plus vite possible en février», a-t-il indiqué.
Le Mexique a demandé au Canada de revenir sur sa décision de suspendre les vols à destination du pays d’Amérique latine, qui pourrait provoquer, selon lui, une «crise économique sévère».
Contrairement à de nombreux pays, les nouveaux cas de Covid et les hospitalisations sont en baisse depuis deux semaines aux Etats-Unis, même si le nombre total de cas positifs quotidiens est encore plus important qu’à l’été. Les raisons de cette amélioration vont du respect des gestes barrières au fait que la période des fêtes, favorable aux rassemblements, est loin, selon les experts.
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