Le président du parti PASTEF se dit convaincu qu’un complot est orchestré par le régime en place pour l’empêcher de se présenter aux prochaines élections. Pour Ousmane Sonko, son parti est victime de «multiples attaques» et la commission d’enquête au sein de l’Assemblée nationale sur les 94 milliards n’est qu’une «orchestration pour monter le dossier judiciaire».
POLITIQUE – «Nous n’avons pas d’adversaire, mais des ennemis. S’il pouvait t’ôter la vie, il n’hésitera pas. S’il pouvait nous enfermer en prison, il le fera sans hésiter. Celui-là (allusion faite au Président de la République, Macky Sall, Ndlr), n’est pas un adversaire, mais un ennemi. Et nous sommes une des rares formations politiques qui refuse la compromission. Nous n’allons pas à un dialogue national parce que c’est de la mascarade», a déclaré le leader du Pastef lors de la commémoration de l’anniversaire de la mort de Mariama Sagna, militante du Pastef tuée à Keur Massar durant la campagne présidentielle 2019.
Par ailleurs, Ousmane Sonko n’est pas convaincu par la thèse du «meurtre crapuleux » de sa militante lors de l’inauguration de la Permanence de Pikine portant le nom de la défunte.
Dimanche, le député a interpellé le ministre de la Justice pour la tenue d’un procès afin que les deux meurtriers arrêtés par les enquêteurs puissent balancer les noms de leurs commanditaires.
Source : iGFM