Le ministre de la Justice, Ismaila Madior Fall, a annoncé aujourd’hui que la condamnation de Ousmane Sonko dans l’affaire impliquant Adji Sarr a atteint son caractère “définitif”.
SWEET BEAUTY – Cette affaire avait abouti à la condamnation de Sonko par contumace à une peine de deux ans de prison, en raison de sa présumée implication dans des actes de corruption de la jeunesse en lien avec Adji Sarr. La condamnation par contumace a été prononcée le 1er juin.
La possibilité d’annuler cette condamnation par contumace aurait pu exister si Ousmane Sonko avait choisi de se présenter devant les autorités judiciaires ou si le procureur avait pris l’initiative de le placer en détention en lien avec cette affaire.
Cette opportunité légale était à sa disposition et lui laissait le temps nécessaire pour agir en conséquence. Toutefois, il n’a pas entrepris d’action en ce sens.
Lors de ses déclarations à Jeune Afrique, le Garde des Sceaux a expliqué que le choix de Sonko de ne pas se constituer prisonnier avait conduit à la consolidation de sa condamnation par contumace.
Cette décision a été prise malgré une deuxième affaire dans laquelle il a été arrêté, sans que cela ne modifie son statut de condamné par contumace ni n’ouvre la voie à un nouveau procès.
La condamnation par contumace de Ousmane Sonko a marqué une étape significative dans cette affaire, et avec sa décision de ne pas exercer son droit de se constituer prisonnier, elle est maintenant considérée comme définitive selon les propos du ministre de la Justice. Cette affaire a suscité un intérêt considérable et soulevé des questions quant aux implications juridiques et politiques de cette décision.
Maderpost / Actu221.net