Le Sénégal a détecté ses premiers cas du variant Omicron au début du mois de décembre. Cette nouvelle souche poursuit sa progression à pas de caméléon.
COVID-19 – Selon le professeur Souleymane Mboup, l’Iressef a communiqué au ministère de la Santé les dernières informations sur la présence de ce variant ce lundi 13 novembre. Lesquelles informations font état de la détection de 7 cas d’Omicron, au total.
Ce sont donc six patients qui viennent s’ajouter au voyageur chez qui cette variante a été séquencée.
Tout en précisant que le variant Delta est prédominant dans ce qui est ressorti des séquençages, le professeur Souleymane Mboup ne cache pas son inquiétude face à cette nouvelle manifestation du Coronavirus au Sénégal. Le président fondateur de l’Institut de recherche en santé, de surveillance épidémiologique et de formation est inquiet pour deux choses : un faible taux de vaccination et l’abandon des mesures barrières. « Ces conditions sont toujours chez nous. Nous avons un taux de vaccination bas et les mesures barrières, au fur et à mesure que le nombre de cas baisse, sont de moins en moins respectées. Donc, il n’y a pas de raison pour qu’on ne soit pas exposé à une quatrième vague », alerte le scientifique sénégalais qui renseigne que le variant n’est pas vu que chez les voyageurs.
En marge de la cérémonie de lancement de la phase 3 du réseau Wanetam qui a eu lieu ce lundi 13 décembre au siège de IRESSEF à Diamniadio, le virologue a affirmé que la nouvelle souche est en train de se propager chez d’autres profils.
Quid de la virulence ? À ce propos, le professeur Mboup invite à faire preuve de modestie. « Il faut être modeste, il y a beaucoup d’inconnues. On ne sait pas encore tout. Mais ce qui semble arriver c’est que Omicron est plus transmissible mais avec des taux beaucoup moins importants d’hospitalisation et de décès. Mais tout cela reste conditionnel », temporise-t-il.
Maderpost / Dakaractu