Le président de l’Ofnac a rappelé hier, mardi, lors de la deuxième session du comité technique de coordination de suivi et d’évaluation de la Stratégie nationale de lutte contre la corruption, l’engagement de la République du Sénégal à faire de la lutte contre la corruption, la priorité de ses priorités. Il a appelé dans la foulée la presse à crédibiliser les institutions et les hommes de la lutte contre la corruption au Sénégal. Non sans manquer de relever que la lutte contre la corruption est une stratégie à long terme.
OFNAC – « L’Etat a fait beaucoup d’efforts en nous dotant suffisamment de ressources humaines et financières maintenant il nous faut comprendre que la lutte contre la corruption est une stratégie à long terme et chacun a sa part », a-t-il dit à l’ouverture de la 2e session du Comité technique de coordination, de suivi et d’évaluation (CTSE) de la Stratégie nationale de lutte contre la corruption (SNLCC). Cette rencontre vise à identifier les contraintes rencontrées par les acteurs dans la mise en œuvre de la Stratégie nationale de lutte contre la corruption avant l’élaboration d’une évaluation qui sera transmise au chef de l’Etat.
Le magistrat Serigne Bassirou Guèye a expliqué dans la foulée que c’est en 2020 sur ordre du président de la République, Macky Sall, a été définie l’élaboration d’une stratégie, nationale de lutte contre la corruption. Une stratégie qui regroupe tous les acteurs engagés dans la lutte contre la corruption. Les étatiques et les non étatiques, la société civile, les ordres professionnels, les associations de patrons et celles d‘employeurs. Selon lui, la stratégie a été adoptée et adossée à un plan quinquennal 2020-2024. Elle se fixait trois objectifs.
Le premier était relatif au renforcement des cadres institutionnels de lutte contre la corruption dans le cadre législatif et institutionnel, de bonnes dispositions législatives et institutionnelles, et réglementaires, avoir des institutions adaptées. Selon le magistrat, le second objectif était l’amélioration de la coordination des interventions et leur gouvernance intégrant tous les acteurs engagés dans la lutte contre la corruption pour éviter toute contradiction dans les programmes.
Le troisième point a trait à l’amélioration de la communication et le renforcement des capacités des acteurs devant lutter contre la corruption. Ces trois objectifs, à l’en croire, sont déroulés en relation avec trois organes cités : le comité national de pilotage présidé par le président de la République, le comité technique de pilotage, de suivi et d’évaluation présidé par le président de l’Ofnac et l’unité de coordination.
Pour le président de l’Ofnac, la presse est appelée à jouer un rôle important pour permettre aux populations de savoir ce qui se fait en matière de lutte contre la corruption au Sénégal et ceci partout dans tous les recoins et coins. Cela consiste à parler en termes de crédibilisation des hommes engagés dans cette lutte contre la corruption.
Maderpost / Sud quotidien.sn