Ce dimanche, c’est le ministre de l’Intérieur qui fait face aux députés. Antoine Félix Diome a déjà été interpellé par les élus sur la question des «nervis parmi les hommes de tenue».
ANTOINE FELIX DIOME – «Le ministre a précisé que son département ne s’attache aucunement les services des nervis. Au sein de la police nationale, il y a des policiers en tenue et ceux en civil, qui s’emploient quotidiennement à assurer la protection de tous les citoyens, quelle que soit leur coloration politique», indique-t-il. Ses propos sont rapportés dans le rapport des travaux de commission, publié ce dimanche à l’occasion de son passage à l’hémicycle.
“Monsieur le ministre, en tant que responsable, si vous dites que les milices que 17 millions de sénégalais ont vus lors des évènements du mois de mars, ça pose problème. Cela pose même le problème de la confiance en la parole de l’autorité publique“, a répondu le député Thierno Alassane Sall lors de sa prise de parole.
Antoine Félix Diome s’est aussi exprimé sur l’arrêté Ousmane Ngom sur lequel il a été aussi interpellé. Sur ce point, il a déclaré que le périmètre d’interdiction des manifestations faisant l’objet de l’arrêté Ousmane Ngom, «concentre l’essentiel des activités économiques du pays, faisant vivre la casi totalité des sénégalais.»
Pour lui, il s’agit d’une zone névralgique qui doit être citoyennement préservée de toutes manifestations :« Une prise de conscience citoyenne devrait même amener les gens à s’abstenir de créer des troubles dans cet espace névralgique d’autant plus qu’il existe, dans tous les pays du monde, des zones géographiques protégées pour des raisons de sécurité nationale», rapporte le rapport.
Maderpost / Igfm