Le ministre de l’Economie, du Plan et de la Coopération, Abdourahmane Sarr a présidé ce 27 juin, la 20ème édition des « Assises de l’entreprise » du Conseil national du patronat (Cnp ». A cette occasion, il a demandé l’implication du secteur privé dans la mise en œuvre du « Projet de transformation systémique du Sénégal ».
ECONOMIE – Selon M. Sarr, le Sénégal fait du contenu local un sujet clé pour stimuler sa croissance économique, renforcer sa souveraineté et améliorer les conditions de vie de ses populations.
«C’est ce que le Président de la république a appelé, le Projet d’un Sénégal souverain, juste et prospère. Ce choix stratégique suppose une implication forte du secteur privé national qui doit jouer un rôle moteur dans la modernisation des processus de production, l’ouverture de nouveaux marchés et la valorisation des produits locaux », a déclaré le ministre de l’Economie. Il a rappelé que des actions ont été réalisées par le passé pour améliorer l’environnement des affaires et favoriser l’attractivité de notre pays en termes d’investissements.
Cependant, a-t-il dit, force est de reconnaître qu’elles ont été très insuffisantes au vu des enjeux et défis auxquels nous devons faire face et des résultats obtenus. Selon Abdourahmane Sarr, c’est dans cet esprit que le Projet de transformation systémique du Sénégal a défini des orientations majeures pour l’atteinte de la souveraineté économique par l’élaboration d’une stratégie nationale de développement d’un secteur privé fort, intégrant la dimension territoriale, avec l’ensemble des parties prenantes.
«Pour réussir ce pari, plusieurs fronts sont à adresser : ✓ Il est indispensable d’appuyer le renforcement des capacités productives du secteur privé. Cela passe par le développement des compétences, en quantité et en qualité ; l’amélioration de l’accès au financement ; l’adoption de technologies innovantes et l’accompagnement des entreprises dans leur expansion sur les marchés nationaux et internationaux », a confié M. Sarr.
Pour lui, un accent particulier doit être mis sur l’accroissement de la présence des entreprises nationales dans les pôles territoires et dans les secteurs stratégiques, tels que l’agriculture, l’énergie, les industries et la technologie (le numérique). Cela permettra de réduire la dépendance vis-à-vis de l’extérieur et de créer des emplois de qualité pour les Sénégalais, en particulier les jeunes.
Le Sénégal doit également tirer parti de ses avantages comparatifs pour développer des produits et services à forte valeur ajoutée et intégrer les chaînes de valeur mondiales. Cela permettra de propulser le développement économique du pays et de le positionner sur la scène internationale.
«La collaboration entre les différents acteurs du secteur privé local et étranger, des pouvoirs publics et de la société civile est essentielle pour optimiser la valorisation des produits et services nationaux. Cette synergie permettra de relever les défis liés à la production de biens et services, à la commercialisation et à la promotion du Made in Sénégal », a expliqué le ministre de l’Economie.
Maderpost / Lejecos