Le pétrole est un levier pour la Mauritanie qui sait désormais qu’elle a un tout autre poids sur la scène internationale et que celui-ci peut encore augmenter avec la hausse possible des cours ou grâce à d’éventuelles nouvelles découvertes de gisements.
La République islamique de Mauritanie est rentrée officiellement dans le club très privé des pays producteurs de pétrole depuis février 2006.
Cependant, la Mauritanie connaît comme tout nouveau producteur un pouvoir d’attraction médiatique accru. Elle fait partie de ces petits pays (en termes de poids économique) mis en production pour répondre à la croissance continue de la demande mondiale de pétrole.
Désomais, pour beaucoup de grands investisseurs pétroliers et non pétroliers, le pays est devenu ipso facto une destination potentielle. En tout état de cause il suscite une réelle curiosité grâce à son pétrole.
Les pays dont la production pétrolière débute, connaissent un changement de statut. La Mauritanie ne doit pas échapper pas à cette règle.
La Mauritanie est entrée dans le cercle des pays producteurs d’hydrocarbures depuis 2006 à la première découverte de pétrole offshore, jusqu’aux révélations des gisements de gaz 2015.
Le champ gazier off-shore Grand Tortue – Ahmeyim (GTA), à cheval sur la frontière maritime du Sénégal et de la Maurianie.
Ce gisement de gaz naturel est le plus important en Afrique de l’Ouest avec un potentiel de 1400 milliards de mètres cubes de gaz naturel, soit équivalent de sept années de production africaines, selon des études de BP qui confirment par ailleurs, qu’il faut 30 à 50 ans d’exploitation.
Que pourrait apporter cette manne au pays de plus de 4millions d’habitants seulement, très jeune, avec des défis d’éducation, de santé et d’autres.
Ces découvertes sont une immense opportunité pour la Mauritanie qui pourrait devenir une puissance pétrolière.
Les exportations de Gaz vont ainsi permettre à la Mauritanie de se positionner en tant que fournisseur d’énergie à part entière pour plusieurs années et de générer des revenus qui pourront être investis dans le développement d’autres secteurs.
Une évolution en parfaite cohérence avec la stratégie nationale 2030 destinée à soutenir la croissance et la diversification économique.
Cette huile peu spéciale est devenue désormais un secteur stratégique, voire vital.