Il n’y a pas de mal à entendre raison et c’est encore mieux quand on se le fait entendre. Pour quelqu’un d’intelligent, s’adaptant aux situations et décryptant les contextes, devenir sage devient ainsi plus facile. C’est comme ça, que l’on prend de la bouteille, évite les problèmes, gagne du temps, accroit son cercle d’influence et économise son énergie. Yewwi Askan Wi/Wallu, la coalition sons et lumières, a pigé le message, changé de fusil d’épaule, au grand dam des casseurs et voleurs de moutons, qui devront trouver d’autres modus operandi pour faire ripaille. Les marches aux conséquences incalculables envoyées aux calendes grecques. Les discours irrévérencieux et révolutionnaires tus au profit d’analyses contextuelles. La prise en compte de la médiation de Touba, du président du Club des Investisseurs, de l’inusable Alioune Tine et autres personnalités préoccupées par la situation politique agitée et les risques afférents, effective, place enfin à la conquête de la majorité. La seule action politique de l’heure qui vaille, dans une démocratie qui se respecte, même si nous avons à redire sur la nôtre, réfractaire au sondage et mise à rude épreuve par un Conseil constitutionnel, sur lequel nous devrions sérieusement nous pencher. Si nous voulons une démocratie sénégalaise majeure et inspirante. C’est à peine, si nous ne donnons pas, une fois de plus, une orientation aux compétiteurs des joutes législatives du 31 juillet prochain, dont le but ultime, faut-il le rappeler encore, est d’arracher la majorité des sièges de notre auguste Assemblée nationale, afin de gouverner. Un même combat pour toutes ces parties, dont les effluves font transpirer les états-majors, après les escarmouches des quartiers généraux. Pour autant, il faudra que nos politiques comprennent que tout n’est pas que politique, même si c’est par son truchement que l’on fait bouger les lignes et inscrit les principaux segments du pays, dans une dynamique progressiste. L’atteinte de l’émergence étant un impératif. Ses termes attendent un cadrage local et sous-régional plus ambitieux, notamment dans le cadre CFA. Plus d’audace chez nos opérateurs et l’optimisation des relations bilatérales et multilatérales. Notamment avec la France de Macron, partenaire séculaire et stratégique, avec la Chine, la Turquie, l’Allemagne, les Etats-Unis, l’Inde, etc. Comme le disait notre regretté et émérite agronome, Moussa Seck, c’est avec le slogan œil pour œil et science pour science, que nous inverserons la tendance défavorable. Et ces grandes victoires passent par l’Assemblée nationale, aussi. Qui disait, qui gagne la majorité gouverne ? Charles FAYE]]>
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