La restauration de la mangrove sénégalaise a favorisé le reboisement de 26500 hectares. Une information issue d’une étude réalisée par le ministère de l’Environnement, du développement durable et de la transition écologique et l’Agence française de développement (Afd).
ENVIRONNEMENT – Les résultats de cette étude ont été présentés, jeudi, lors d’un atelier de validation de ladite étude en présence du colonel Mamadou Sidibé, directeur des Aires marines communautaires protégées et d’une représentante de l’Afd à Dakar.
Sur ces 26 500 hectares de mangrove reboisés, 15 000 hectares ont été réalisés grâce à la finance carbone. « Ce potentiel de restauration ne couvre pas toute la Casamance, ni la totalité du Delta du Saloum », précisent les experts chargés de l’étude.
Ils ont également fait des observations sur de probables risques de conflits entre acteurs sur les droits d’usage et d’affectation du sol, de même qu’un échec des reboisements sur les vasières récupérées en l’absence d’une restauration basée sur le respect des conditions édaphiques et hydrologiques.
Maderpost/ Bes bi le jour