Le célèbre journaliste, enseignant-formateur sénégalais au CESTI et dans les rédactions, Mame Less Camara décédé à l’hôpital Principal, selon la presse en ligne qui a annoncé samedi sa disparition a marqué de son empreinte la presse sénégalaise, formé des milliers de journalistes, mais surtout démontré qu’un journaliste pouvait garder la ligne par “devoir d’ingratitude” même s’il avait de la gratitude comme lui-même en avait pour un certain Abdoulaye Wade.
NECROLOGIE – Ancien de la RTS, Walfadjri, Envie FM, TFM, l’éminent « pisse-copie » comme il s’aimait à s’appeler se riant de lui-même et de tous ceux qui “prennent au sérieux”, a également été secrétaire général du Syndicat des professionnels de l’Information et de la Communication du Sénégal (SYNPICS).
Chroniqueur avisé sous la signature d’Abou Sow du vendredi à Walfadjri, analyste hors pair de la scène politique redouté par Abdou Diouf et Me Abdoulaye Wade tous deux anciens présidents de la République, fin observateur de la société sénégalaise, le très sympathique et espiègle Mame Less Camara me dictant jeudi soir sa chronique du vendredi a marqué autant la presse de son pays qu’africaine qu’empêcher l’establishment de dormir sur ses deux oreilles.
Sa relation particulière non moins empreinte d’une “gratitude” exprimée et assumée à l’endroit du président Abdoulaye Wade qui s’étonnant de “ne plus plus entendre” son chroniqueur redouté “casser du sucre” sur lui, et apprenant que le journaliste à la célèbre boutade le voyant expliquer aux Sénégalais comment “monter des écrous sur une roue” était cloué sur un lit d’hôpital, le fit évacuer pour une prise en charge médicale à l’étranger.
“Reconnaissant à vie”, l’analyste politique, le “journaliste intégral” et sa riche expérience de plus de 40 ans de journalisme ne restera pas moins droit dans ses bottes par “devoir d’ingratitude, pour le meilleur de la profession au service du pays”.
Madercom Group présente ses condoléances à sa famille et à l’ensemble de la presse sénégalaise.
Maderpost / Charles Faye