Pour le compte de la gestion budgétaire 2024, de nouvelles dispositions ont été prises pour assurer le contrôle de gestion, la transparence, l’efficacité de la dépense et la facilitation de la reddition des comptes dans l’exécution du budget de l’État au cours de cette année, a fait savoir aux gestionnaires de crédits le ministre des Finances et du Budget, Mamadou Moustapha Ba.
BUDGET 2024 – Dans le souci d’une meilleure exécution du budget 2024, le ministre des Finances et du budget Mamadou Moustapha Ba a réuni hier, mardi, à Dakar, tous les acteurs de l’exécution des dépenses aux fins de partager avec eux les dispositions de la circulaire portant mise en place des crédits et exécution des dépenses pour la gestion 2024, non sans faire l’économie de grands enseignements de la gestion 2023.
A ce titre, le ministre en tant que garant de la fonction de régulation du budget, à travers les contrôleurs budgétaires, indique en rapport avec les ministères et institutions constitutionnelles, procédera à la détermination des plafonds d’engagement trimestriels.
Ces plafonds, en lien avec le plan de trésorerie, serviront de base à l’élaboration de « plans d’engagement cohérents avec les plans de passation des marchés », a fait savoir le ministre Mamadou Moustapha Ba.
Le cadre institutionnel de la planification budgétaire infra-annuelle comprend un comité de pilotage, un comité de suivi de l’exécution budgétaire et de la trésorerie au sein du département et un comité interne des plans d’engagement dans chaque ministère et institution constitutionnelle.
Sur ce, le ministre a invité les gestionnaires des crédits à prendre les dispositions nécessaires pour la mise en place de ces comités mais aussi à une large sensibilisation des services respectifs compétents pour assurer la mise en œuvre de cette réforme, dans de bonnes conditions.
Il précisera que le processus d’implémentation du contrôle interne budgétaire est engagé, « pour apporter plus de souplesse au contrôle a priori et accélérer le rythme d’exécution des dépenses ».
Dans ce processus d’institutionnalisation du dispositif de contrôle interne budgétaire, les services de la Direction générale du Budget avec l’appui du Projet d’Assistance technique à la mise en œuvre du Plan Sénégal Émergent (AT-PSE) « ont procédé à l’accompagnement de cinq ministères pilotes à travers des sessions de formation sur le contrôle interne budgétaire, la cartographie des risques et l’audit basé sur les risques », a-t-il expliqué.
Au nombre de ces ministères, on note entre autres le ministère de l’Education nationale ; le ministère de la Femme, de la Famille et de la Protection des Enfants ; le ministère de la Formation professionnelle, de l’Apprentissage et de l’Insertion ; le ministère des Mines et de la Géologie ; et le ministère de l’Agriculture, de l’Equipement rural et de la Souveraineté alimentaire.
Ces activités se poursuivront progressivement au courant de l’année 2024, dans l’optique d’arriver à « la mise en place effective du dispositif de contrôle interne budgétaire au sein des cinq (05) ministères pilotes », a-t-il précisé.
Maderpost / Sud quotidien