Macky Sall prête serment le 2 avril à Diamniadio, au Centre des Expositions (Dakar Expo Center), rapporte la presse locale, indiquant qu’il en a décidé ainsi après sa réélection dès le premier tour avec un score de 58,26% à la présidentielle du 24 février dernier.le 24 février avec 58,26% pour un second mandat de 5 ans.
SERMENT – En place pour un second mandat de 5 ans, qui sera le dernier selon lui-même et ses proches, le Président Sall a choisi ce site pour le “confort et l’espace”, selon le quotidien L’Observateur.
L’infrastructure construite dans le cadre du Plan Sénégal émergent (Pse), est bâtie sur une superficie de 4 ha. Elle comprend 6 halls d’exposition de 1400 à 4500 m² et un foyer de 2500 m2. D’un coût global estimé à 15 milliards de Fcfa, l’infrastructure a été inaugurée le 25 novembre 2018.
En 2012, une semaine après sa victoire face à Abdoulaye Wade, Macky Sall alors nouvellement au titre de la deuxième alternance du pays avait prêté serment lundi 2 avril 2012 en présence de nombreux invités, peu avant midi au cours d’une cérémonie très brève, très solennelle, sous le chapiteau installé dans les jardins du King Fahd Palace Hôtel (Almadies).
Les cinq sages du Conseil constitutionnel avaient tout d’abord rappelé que Macky Sall était officiellement le quatrième président du Sénégal. Cheikh Tidiane Diakhaté, président du Conseil constitutionnel, avait encouragé Macky Sall dans sa nouvelle fonction.
« Vous êtes le premier président né après l’Indépendance. Vous êtes en terrain connu et votre expérience augure de votre pratique de l’Etat. Monsieur le président, il y a tant de frustrations que l’urgence est pratiquement installée partout. Il y a tellement d’impératifs que l’on peut croire que tout reste à faire ».
Macky Sall s’était levé de son siège, l’air serein, impassible. Levant la main droite vers le ciel, puis il prêta serment : « Je jure de remplir fidèlement la charge de président de la République, d’observer comme de faire respecter scrupuleusement les dispositions de la loi ».
Macky Sall serra ensuite la main à chacun des chefs d’Etat africains présents. Notamment l’Ivoirien Alassane Ouattara, le Guinéen Alpha Condé ou encore le Ghanéen John Atta-Mills, avant de se diriger vers son cortège à destination du palais présidentiel, où il eut un tête-à-tête avec Abdoulaye Wade, le président vaincu, sous les regards interrogatifs d’un certain … Karim Wade.
Sept ans plus tard, c’est rebelote pour le même Macky Sall dans un cadre.
Maderpost (avec archive RFI)