Excepté Me Abdoulaye Wade et l’ancien maire de Dakar, Pape Diop, la famille libérale pourrait bien se reconstituer dans les prochains jours au regard de la cadence donnée par le locataire de l’avenue Léopold Sédar Senghor, le Président Macky Sall qui reçoit séance tenante Doudou Wade et d’autres anciennes pontes des près bleus.
POLITIQUE – Après la lessive à grande eau pour délaver les ambitions présidentielles prêtées à Aminata Touré, deuxième femme Premier ministre au Sénégal après Mame Madior Boye, Aly Ngouille Ndiaye qui aurait refusé un “poste dépourvu de consistance”, l’encombrant Amadou Ba pourtant ancien argentier et ami de la famille du prince, et enfin l’ancien enfant de troupe du prytanée militaire, Makhtar Cissé, le Président Sall travaille aux retrouvailles de la famille libérale, apprend Maderpost de source digne de foi.
“Au moment où je vous parle, Doudou Wade et d’autres cadres du PDS sont au palais”, nous la source bien au fait.
Gorge chaude “heureuse de la reconstruction libérale” indique même que les Sénégalais seront édifiés sur ces retrouvailles avec les chaises musicales qui vont danser dans les différentes agences du pays. Comme pour le gouvernement de nombreux départs sont annoncés au profit de l’arrivées des fidèles d’Idrissa Seck et des libéraux purs jus.
Macky Sall qui a donné des indications claires pour 2024 en adoubant son candidat préféré du moment, Idrissa Seck, et en faisant comprendre implicitement du coup qu’il n’est pas partant, prend aussi une position politique assez claire par rapport à des ambitions présidentielles notées dans le camp des alliés, notamment ceux du Parti socialiste, de l’AFP et autres qui vont se positionner en 2024.
Le Président Sall aurait-il voulu donner plus d’allent, d’arguments politiques à sa famille politique et assurer ses arrières, qu’il n’aurait agi autrement. Reste à voir si la mayonnaise bleue va prendre.
Les premières réactions notées sur les réseaux sociaux ont été plus favorables au désormais méga opposant de Macky Sall, en l’occurrence Ousmane Sonko, qu’à Idrissa Seck. Mais comme le fait remarquer la source : “trois ans, c’est long. Idrissa Seck a le temps de faire le travail qu’il faut pour regagner la confiance des populations”.
Mais les 7 milliards de budget avec lesquels se débattait son prédécesseur Aminata Touré au Conseil économique, social et environnemental, suffiront-ils à Ndama Kadior pour qu’il déroule une politique et sa stratégie ?
Que dire de Karim Wade ?
Le temps nous dira …
Maderpost